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Les producteurs de cacao ne connaissent pas son itinéraire

Togo -
Dimanche, finissait le salon de chocolat de Bruxelles que le Togo a participé pour la première fois. Et qui parle de chocolat doit penser à ceux qui produisent sa matière première : le cacao. Ces agriculteurs sont malheureusement à la merci des fluctuations des prix sans avoir leur mot à dire.
Le Togo est l’un des pays producteur de cacao. Les agriculteurs qui ont fait de ce produit leur principal revenu se doutent vraiment de ce qui advient de ce cacao dont ils en sont les producteurs.

M. Johnson Kueku-Banka, Directeur du Centre togolais d'exposition et foire (CETEF) Togo 2000, s’est félicité de l’engouement des visiteurs qui ont raffolés le chocolat togolais.

« Le stand du Togo a connu une forte affluence avec une présentation de notre production, les cabosses de cacao, les fèves torréfiées et surtout le chocolat Bio fabriqué localement depuis deux ans par la coopérative Choco Togo constituée par de jeunes togolais », a-t-il laissé entendre.

Mais il y a lieu de s’interroger sur le niveau de vie de ces agriculteurs qui vivent à peine des retombées de leur dur labeur.

Malgré la chute du prix du cacao sur le marché, les agriculteurs n’ont pas baissé les bras. Les fluctuations du marché des produits d’exportation les empêchent de vivre aisément de leur production. Des tournées effectuées par des jeunes entrepreneurs togolais dans les plantations ont fait découvrir que le paysan togolais ne se demande même pas ce qu’il advient de son cacao, une fois acheté à un bas prix.

Son objectif, c'est de cultiver, cueillir, fermenter, sécher puis exporter. Pire encore, le revenu du paysan ne lui permet pas de s’offrir le chocolat de son cacao.

Or, selon ces jeunes entrepreneurs togolais, « les procédés traditionnels de la fabrication du chocolat sont aussi simples, mais ont été cachés aux paysans pendant plus de cent ans ».

Alors, est-il possible d’envisager une quelconque évolution du niveau de vie de ces acteurs économiques, sans envisager une réglementation du secteur ? Par exemple, promouvoir la culture de la transformation sur place de ce cacao, que de le jeter par la fenêtre à moindre prix ?

Magnim (stagiaire).