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Revue de presse du lundi 08 février 2016

Togo -
La libération de Pascal Bodjona occupe une place importante dans les colonnes des journaux parus ce lundi au Togo. Outre ce sujet, on y découvre également les 11 ans de décès de feu Gnassingbé Eyadema, l’élection à la Ftf
Affaire dite d’escroquerie internationale : Fin de l’injustice imposée au grand citoyen d’Etat ; -les enseignements à tirer, écrit à sa Une COURRIER DE LA REPUBLIQUE, Hebdo.

L’ancien directeur de cabinet et ministre Pascal Bodjona est un homme libre depuis samedi dernier. Il a quitté la prison civile de Tsévié pour Lomé dans une ambiance de retour triomphal. L’homme aura passé plus de 525 jours en détention dans une affaire rocambolesque faite de piétinements du droit, de règlements de compte, d’humiliations et de brutalités », écrit le journal.

Selon Courrier de la République, « l’ancien directeur de cabinet de Faure ne se reprochant absolument rien dans ce dossier d’escroquerie internationale et connaissant bien la dynamique de ses détracteurs, ne croisera pas les bras pour subir passivement cette injustice. Avec ses conseils, Pascal Bodjona mènera le combat de restauration de sa dignité et de son innocence et s’offrir des tribunes pour la manifestation de la vérité».

Une remaniement pour sauver les meubles : Klassou fait regretter Ahoomey-Zunu, fait savoir le journal.

« Comparaison n’est pas raison, mais il nous plaît bien de reconnaître que la montagne à simplement accouché d’une souris. Faure Gnassingbé après sa brillante réélection, en portant son choix sur Klassou comme Premier ministre a comme misé sur le cheval non –partant. Avant même de se lancer pour être jugé, le cheval envoie des signaux de lassitude », commente le journal.

L’auteur de l’article estime que « Le poisson pourrissant toujours par la tête, Klassou devra être remercié pour sa piètre prestation. Et le contexte demande que le choix devra être porter sur un Premier ministre qui a des visions et des projets pour son pays et son peuple. Pas de Chef de gouvernement pour orner le décor, mais quelqu’un qui saura assumer pleinement ».

Onze ans après la disparition du Président Eyadema : Difficile, très difficile d’oublier le Général, écrit à la Une Courrier de la République.

TOGO MATIN, Bi-Hebdo revient sur la libération de Pascal Bodjona avec ce titre/Bodjona libre: Une issue politique ou judiciaire ?

«L’Etat togolais sera devant la cour de justice de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à Abuja (Nigeria), le 10 février prochain. Il a été convoqué par le conseil des avocats de l’ancien tout puissant ministre togolais de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Pascal Akoussoulélou Bodjona. Maintenant que ce dernier a été libéré, la question qui taraude le citoyen togolais lambda est de savoir ce qui va se passer le 10 février au niveau de l’institution sous régionale africaine? », analyse le journal.

Statut de chef de file de l’opposition : Zeus Ajavon fait taire les polémiques, relate Togo Matin.

Selon le journal, le 25 janvier 2016, le conseil des ministres adopte le décret de mise en application du statut de chef de file de l’opposition.

"Mais, au lendemain de cette adoption, on assiste à toute une ribambelle de passes d’armes. Et la victime de cette salve critique? Un homme, Jean-Pierre Fabre, leader du parti qui compte plus de députés au sein de l’opposition parlementaire, lui, que certains présidents de partis politiques ne veulent pas reconnaître comme leur chef, prétextant que ce statut devrait être incarné par Zeus Ajavon, président du Collectif sauvons le Togo (CST). Ce dernier, dans une récente interview accordée au journal Actu Express, n’est pas allé par quatre chemins pour trancher la question», dit le journal.

Et Togo Matin de citer Me Zeus en ces termes : «C’est de l’incongruité que de vouloir attribuer le titre du chef de file de l’opposition politique à quelqu’un qui n’est pas politique. Ceux qui ramènent ce débat savent à quel jeu ils se prêtent. C’est l’Alliance nationale pour le changement (Anc) qui compte plus de députés au sein de l’opposition parlementaire et c’est à Jean Pierre-Fabre que revient le titre du chef de file de l’opposition».

Pour le prochain congrès électif à la FTF, Togo Matin écrit / Congrès électif: Les candidats battent campagne.

Les jeux sont ouverts depuis le lundi 02 février, pour la conquête de la présidence de la
fédération togolaise de football (FTF). Ils sont trois à battre campagne actuellement.
Il s’agit de Germain Wona de la liste « Ensemble pour la reconstruction », de Gerson
Dobou de la liste « La solution » et du Col Guy Akpovi en tête de la liste « Nouvel élan », fait savoir le journal.

LIBERTE, quotidien privé dans les kiosques titre/Fin de calvaire pour l’ancien ministre : Libéré, Pascal Bodjona reste convaincu que l’affaire n’est pas judiciaire.

« Ne soyons pas vaincus par le mal. Soyons vainqueurs du mal par le bien », dixit M. Bodjona cité par Liberté.

« L’affaire dite d’escroquerie internationale qui a valu à l’ancien ministre de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona des séjours en prison, connaît un nouveau rebondissement. Détenu à la prison civile de Tsévié depuis le 21 août 2014, l’ancien directeur de cabinet de Faure Gnassingbé a bénéficié d’une «libération d’office ». Il a recouvré la liberté samedi 06 février 2016, soit après près de 18 mois d’incarcération. « Vos alertes et vos cris ont fini par donner la vraie dimension et les contours de ce que j’appelle ou qu’il convient d’appeler une procédure incongrue et absurde», a adressé Pascal Bodjona, rapporté dans ses colonnes par Liberté.

Assassinat de l’infirmière Essohana Kpatcha Bitassa : Qui a ordonné la détention arbitraire du Lieutenant Kolla Tchosso depuis avril 2010 ?, s’interroge Liberté qui invite le ministre Pius Agbétomey à «faire sa part».

Si la justice civile a pu redonner à l’ancien ministre Pascal Bodjona samedi dernier au bout d’une interminable procédure judiciaire bancale, il n’y a pas de raison qu’au sein de l’armée aussi, le droit ne soit pas dit. Emprisonné depuis avril 2010 pour un meurtre dont les contours restent des plus flous à ce jour, le Lieutenant Kolla Tchosso Madjassowé, officier logisticien de 2e dégré croupit toujours dans les geôles de la prison civile de Lomé. Mais qui au juste a tué cette infirmière que les parents voulaient donner en mariage au supérieur hiérarchique du Lieutenant ? Et qui a ordonné qu’il soit « oublié » là où il est actuellement ? Est-ce le Commandant Kuloh, l’égérie de la République ou Faure Gnassingbé himself?, note le journal.

LE CORRECTEUR, Bi-Hebdo sur l’affaire Bodjona titre/ Affaire d’escroquerie internationale/ Pascal Bodjona libéré, se prononce sur son avenir politique : «L’avenir d’un homme est dicté par son créateur».

Selon le Correcteur, « à sa sortie de prison, M Bodjona en compagnie de sa famille et ses sympathisants, s’est rendu à l’église catholique Saint Jean Apôtre de Tsévié pour rendre grâce à Dieu ».

Au sujet de son avenir politique, écrit le Correcteur, « l’ancien Directeur de cabinet de Faure Gnassingbé quant à son avenir politique, s’en remet au créateur. « Vous me voyez sans avenir ? Je viens d’arriver, je suis chez moi ; je vous donne clairement la conviction et le sentiment que le débat est ouvert. Mais l’avenir d’un homme est dicté par son créateur ».

UTB éclaboussée par un nouveau scandale : 3 chefs d’agences entre les mains de la police, la banque épinglée par la Commission bancaire de l’UEMOA

Selon les faits relatés par le journal, « il est reproché aux sieurs Tchassao Olivier, Idrissou Traoré Mohamed et Fiawumon Brandon respectivement chef d’agence UTB Bassar, Kara et Aného d’avoir détourné une somme dont le montant total équivaut à 463 millions FCFA. C’est ce que les auditeurs externes commis par la commission bancaire de l’UEMOA auraient révélé.

LA DEPECHE, Hebdo titre/ M.Pascal Bodjona libre de ses mouvements ; -grande émotion à son domicile à Adidoadin.

Selon la Dépêche, la libération de M. Bodjona a été annoncée la veille par des rumeurs. Et voilà, effectivement, « il a été libéré le 06 février 2016 aux environs de 12h 30 à la prison de Tsévié.

Pour la Dépêche, « jamais une rumeur n’a été aussi précise. Avant même de s’assurer que leur leader est effectivement élargi, déjà le matin, des groupes en liesse se sont institués à son domicile. Sur les banderoles qu’ils brandissaient, on pouvait lire « Mouvement amis de Bodjona », « Vive Bodjona », ou « Je suis Pascal Bodjona ».

L A T