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Pascal Bodjona rend hommage à Dieu et persiste que l’affaire d’escroquerie internationale n’est pas judiciaire

Togo - Politique
L’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des
collectivités locales, Pascal Akoussoulèlou Bodjona a été libéré ce samedi grâce à « une ordonnance portant libération d’office », après avoir passé 525 jours dans les geôles de la prison civile de Tsévié (35 km au nord de Lomé) pour une affaire d’escroquerie internationale.
La nouvelle a été vite répandue et c’est par centaines que les gens se sont déplacés dans sa maison à Lomé pour constater de visu l’effectivité de cette libération, a constaté sur place l’Agence de presse Afreepress.

L’homme de Kouméa n’a pas perdu de temps. Devant la presse, M. Bodjona a formulé ses remerciements à l’endroit de Dieu pour, a-t-il dit, l’avoir sorti d’une procédure « incongrue » et « absurde ».

« Mes remerciements vont à tous les leaders politiques, à toutes les confessions religieuses, à tous les Togolais illustres et inconnus, bref à tous mes concitoyens du nord au sud et de l’est à l’ouest. Si j’avais des mots plus appropriés que merci, je les aurai utilisé à l’endroit de vous tous », a-t-il ajouté.

L’ancien Directeur de cabinet du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé persiste et signe qu’il ne se reproche rien dans cette affaire de plusieurs milliards de francs CFA et dont le plaignant est l’Emirati Abass Al Youssef. Pour lui, cette affaire est loin d’être judiciaire.

« Il a plu à un juge, guidé non par la volonté du législateur, de me déposer à Tsévié le 21 août 2014. Il a plu de prononcer aujourd’hui une ordonnance portant libération d’office. Je prends acte. Je mets tout le monde au défi d’apporter un élément quelconque qui peut permettre à convaincre de dire que cette affaire est une affaire judiciaire, je suis serein et je ne porte d’accusation contre qui que ce soit. J’estime et c’est l’occasion de dire à tous les magistrats qui sont de bons magistrats mais parfois certains rendent des décisions, surtout dans notre cas et dans d’autres, des décisions qui tranchent avec la volonté du législateur », a-t-il déclaré.

Pascal Bodjona trouve cependant que l’heure n’est pas propice pour jeter l’opprobre sur les magistrats togolais. « C’est le moment d’encourager ceux d’entre eux qui sont décidés à dire le droit avec courage, d’aller vers la reconnaissance de leur serment », a-t-il préconisé.

Après avoir passé dans un premier temps plus de huit (8) mois à la gendarmerie nationale et depuis le 21 août 2014, 525 jours en prison, Pascal Akoussoulèlou Bpdjona estime qu’il est plein d’avenir.

Telli K.