+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, lundi au complexe industriel de Jorf Lasfar (210 km au sud de Rabat), à l'inauguration d'une usine de production d'engrais dédiée entièrement à l'Afrique (Africa Fertilizer Complex), et de la première phase du projet d'une usine de dessalement d'eau de mer, réalisées pour un investissement global de plus de 6,1 milliards de dirhams (MMDH).
Initiés par le groupe Office chérifien des phosphates (OCP), ces projets phares constituent une nouvelle illustration de l'engagement du Souverain en faveur de la coopération Sud-Sud et de sa volonté de soutenir les initiatives d'innovation et de développement durable du groupe, de son écosystème et ses partenaires africains, d'accompagner sa stratégie industrielle et, ainsi, de conforter le leadership du Royaume sur le marché mondial des phosphates, ajoute la publication.
+Al Mounaataf+ souligne que le Maroc a conservé son appartenance et que "son identité historique et africaine et n'a pas dénoué un seul jour ses liens avec les pays et les peuples africains".
Le journal note qu'au sein de toutes les enceintes internationales, le Maroc a défendu les questions de libération des peuples africains, comme il a appuyé les secteurs du développement, la paix, la démocratie et les droits de l'Homme dans ce continent.
Le Royaume est retourné avec force dans le giron de l'Afrique et a commencé à retrouver sa position distinguée grâce aux visites royales effectuées dans de nombreux pays africains, explique-t-il, espérant que ce retour du Maroc sera couronné par la reprise de son siège au sein de l'Union africaine.
+Bayane Al Yaoum+ aborde le débat engagé sur la date fixée pour les prochaines élections législatives. Le quotidien estime qu'"au lieu de s'attarder à des vétilles, les pouvoirs publics et les partis politiques doivent développer leurs concertations sur les moyens de renforcer la participation électorale et de présenter des candidats crédibles, compétents et honnêtes".
Les législatives de 2016 doivent consolider le contenu politique et démocratique de cet exercice fondamental et renforcer le front de lutte contre la corruption et la rente, soutient-il.
+Aujourd'hui le Maroc+ s'intéresse à la situation du secteur touristique. "Alors que la conjoncture est déjà très mauvaise, après une année 2015 particulièrement très difficile, et que les deux années à venir ne s'annoncent guère meilleures, voilà que les professionnels du tourisme au Maroc se donnent le mot pour le grand déballage en public", dénonce la publication.
"A en croire les sorties médiatiques incendiaires des uns et des autres, ces deux dernières semaines, les déclarations et contre déclarations, communiqués et contre communiqués, aujourd'hui tout le monde est en guerre contre tout le monde dans le secteur", estime-t-il.
+L'Economiste+ souligne que "bien que les finances publiques aillent mieux, cela ne suffit pas", appelant à soigner les dégâts causés par la hausse du chômage urbain, le nombre record de faillites des entreprises en raison de la chaîne des retards de paiements autour de l'Etat et une allocation "désastreuse" des ressources en faveur de la consommation d'importation.
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