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La politique à la Une de la presse camerounaise

Cameroun - Societe
La polémique sur la déferlante des appels à la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle a gagné les colonnes des journaux camerounais parus mardi.

«Présidentielle anticipée : la manœuvre a commencé», souffle Le Jour, analysant l'une des dernières initiatives en date dans ce sens et qui provient du ministre chargé de Missions à la présidence de la République, Paul Atanga Nji, qui a pris sa plus belle plume pour convier le chef de l'Etat à ne pas attendre le terme de son mandat, en 2018.

Venant d'un très proche collaborateur de Paul Biya, on peut conclure que l'initiative n'est pas innocente, constate cette publication.

«Paul Atanga Nji lance la présidentielle anticipée», confirme Le Quotidien de l'Economie : ce proche collaborateur du chef de l'Etat, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, vient d'embarquer ses «frères» de la région du Nord-Ouest pour précipiter un rendez-vous prévu dans plus de deux ans.

«Présidentielle 2018 : qui pourra barrer la route à cet homme ?» renchérit Emergence pour qui les jeux semblent faits : il dispose de l'appareil d'Etat, a sous son contrôle l'organisme en charge de la gestion des scrutins et opérations référendaires (Elections Cameroon, ELECAM), de la loi électorale et d'«une opposition conciliante».

En l'état actuel de la situation, il est quasiment impossible de faire vaciller Paul Biya de son trône qu'il ne quittera que s'il le désire, une éventualité inimaginable pour l'instant.

En réalité, précise le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, ce sont les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) qui font l'événement depuis quelques jours à travers des appels à candidature émanant de tous les coins du pays.

«Mais pourquoi maintenant ? Et quelles sont leurs motivations ?» s'interroge le journal avant de constater que les militants de ce parti souhaitent simplement voir appliquer les dispositions de l'article 27 des statuts de leur formation politique, qui font de leur président national le candidat du parti à l'élection présidentielle.

Ces demandes, ajoute-t-il, interviennent alors que, cette année 2016, devrait avoir lieu un congrès du RDPC, le dernier en date ayant eu lieu en septembre 2011.