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« Le mal togolais, quelle solution ? », vu par Brigitte Adjamagbo-Johnson

Togo - Politique
Le Togo est pris en otage par deux courants politiques (les progressistes et les nationalistes) qui s’affrontent depuis l’époque coloniale. C’est ce qui ressort de l'ouvrage « Le mal togolais, quelle solution ? » du journaliste, écrivain et politicien, Fulbert Attisso, dédicacé samedi dernier à Lomé. Mais à la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), l’on ne partage pas cet avis.
Selon la Secrétaire générale de la CDPA, Brigitte kafui Adjamagbo, dans l’évolution de l’histoire du pays, les deux doctrines politiques n’ont pas été toujours en confrontation. Il y avait parmi les nationalistes (CUT-UFC-ANC), des gens qui ont manœuvré dans le temps pour maintenir les progressistes (PTP-RPT-UNIR) au pouvoir.

« Je nuancerais le diagnostic en disant qu’il y a des évolutions au sein de la majorité au pouvoir. Dans l’histoire du Togo, on a vu des gens qui étaient issus des rangs des nationalistes, mais qui ont contribué à asseoir ce pouvoir », a-t-elle fait savoir.

Et à l’en croire, cela a été également le cas dans les rangs des partis progressistes. La preuve, « moi qui vous parle, je suis la fille d’un progressiste. Mais ce fut quelqu’un qui a été fermement contre ce régime jusqu’à sa mort, le Docteur Paul Adjamagbo. Ceux qui le connaissent, pourront vous l’attester ».

« Je pense qu’il faut nuancer un peu ces analyses de Fulbert Attisso », a-t-elle conclu.

AKG (Stagiaire)