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Bavure policière sur un bus Sotral: Le ministre Yark Damehame réagit

Togo -
Joint mercredi dans l'après-midi par nos confrères de la radio Victoire Fm, suite à la bavure policière dont ont été victimes les passagers du bus Sotral (Ligne Limousine-Grand Marché), le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel Yark Damehame s’est indigné de l’acte posé par le policier. Il a rassuré que des sanctions seront infligées à l’auteur du tir et au commandant d’unité.
Ce mercredi aux environs de 10 heures, un bus de transport urbain, Sotral a été gazé par un agent de police alors qu’il effectuait un arrêt devant la Compagnie républicaine d’intervention (Cri) communément appelée Commissariat de Donou sur les pavés de Djidjolé.

Les bousculades engendrées dans le bus par la fumée de la grenade lacrymogène ont entraîné 42 blessés qui ont été, dans la foulée, évacués au Chu Sylvanus Olympio pour des soins.

A en croire les explications du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel Yark Damehame, la bavure a été commise par inadvertance.

« J’étais au conseil des ministres, c’est à la sortie que j’ai eu le message du Directeur de Sotral et un appel du Directeur la police. Il m’expliquait qu’il y a une unité qui a été désignée ce matin pour la cour d’appel. Les éléments avant de partir avaient pris le matériel. On ne sait pas ce qui a poussé un policier à mettre une grenade dans le fusil couguar. La grenade est partie et malheureusement il y a un bus sotral qui venait de garer pour descendre les passagers. Donc la grenade s’est répandue dans le bus et a suffoqué les gens, d’après le compte rendu qu’il m’a été fait. On m’a dit aussi qu’il y avait un policier en tenue civile qui a rapidement enlevé la grenade, mais la fumée était quand même répandue et a suffoqué les gens », a-t-il expliqué.

Toutefois, il a rassuré que des mesures punitives seront prises à l’encontre du commandant d’unité et du policier auteur de la bavure. Pour lui, cette bavure traduit un manque de rigueur dans le commandement.

« Le commandant d’unité est puni et le policier qui a engagé la grenade aussi. On ne peut pas admettre cela. Vous n’êtes pas encore sur le terrain et il n’y a pas de raison de mettre la grenade dans le fusil. Je suis désolé et je compatis avec nos compatriotes qui ont été victimes de cette bavure. Cela pose un problème de manque de rigueur dans le commandement », a-t-il indiqué.

SJ