Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Planification du développement, Kossi Assimaïdou, en présence du ministre de la Communication, de la culture, des arts et des sports, Guy Madjé Lorenzo, du ministre en charge du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki et du Coordonnateur national du MCA, Stanislas Baba.
Cette rencontre de formation et d’information d’une journée a permis aux participants de comprendre la carte des scores et les critères de sélection du Millenium Challenge Corporation (MCC) basés sur vingt (20) indicateurs, de comprendre le processus de sélection des pays éligibles au MCA, de prendre connaissance des actions relatives aux médias, à mettre en œuvre pour l’éligibilité du Togo au MCA.
« L’éligibilité au programme Compact auquel le Togo aspire sera le fruit des efforts collectifs, en premier, l’aboutissement d’un engagement politique au plus haut niveau de l’Etat mais aussi et surtout le fruit d’un travail gouvernemental efficace et d’une diplomatie convaincante », a laissé entendre Kossi Assimaïdou, ministre de la Planification du développement.
Cette éligibilité selon lui, sera également le résultat d’un partenariat « fort » et « stratégique » avec les partenaires clés que sont l’Ambassade des Etats-Unis au Togo, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du maintien de la dynamique de coopération avec le Millénium challenge corporation (MCC).
« L’éligibilité au MCC ouvre la voie à des dons importants pour le financement de projets en matière de développement économique, social et surtout de renforcement de la gouvernance, sans oublier la protection de l’environnement », a-t-il indiqué.
Le Coordonnateur national du MCA, Stanislas Baba a montré que le MCC est un processus compétitif. « Compétitif dans ce sens qu’il y a un cahier de charges qui impose des réformes dans différents secteurs notamment la gouvernance, l’environnement des affaires, l’investissement dans le capital et lorsqu’on réforme, on doit communiquer sur ces réformes pour leur donner un sens », a-t-il ajouté.
Il est allé plus loin en disant qu’il est tout à fait normal que pour communiquer, il faut des gens autres que le gouvernement dont l’opinion essentielle est beaucoup plus neutre et plus objective, notamment la presse.
Cette communication, selon lui, suppose que les hommes de médias ont compris les mécanismes du développement MCC, ses objectifs, les acteurs aussi bien sur le plan national. Il en va de même de la compréhension de l’éligibilité, son impact et ses conséquences.
« Nous sommes à une étape de notre éligibilité, on n’a été qualifié pour le Treshold et maintenant nous visons le compact raison pour laquelle il est nécessaire d’impliqué la presse locale dans notre stratégie de communication », a-t-il rappelé.
Le programme seuil ou Treshold vise à accompagner les pays ayant réalisé d’importants efforts. Il s’étend sur deux (2) ou trois (3) ans avec un montant d’environ 5 à 60 millions de dollars US accordé au pays bénéficiaire.
Bernadette A.
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