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La Grande Bretagne dément son immixtion dans le processus électoral Ghanéen

Ghana - Politique
Le Haut-commissaire britannique au Ghana, Jon Benjamin dément la rumeur selon laquelle, l’ex-métropole, la Grande Bretagne serait intervenue dans le processus électoral ghanéen.
L’ex-métropole du Ghana, la Grande Bretagne par la voix de son représentant au Ghana, le Haut-commissaire britannique, Jon Benjamin dément les fausses publications émanant de certains médias, qui ont diffusé des informations selon lesquelles l’Angleterre aurait révélé que le fichier électoral ghanéen contient un taux de 10% de faux électeurs ; soit 1.362.882 personnes.

Dans une mise au point faite en début de semaine, la Grande Bretagne a promis qu’elle ne va pas interagir dans le processus électoral du Ghana. "Nous (Grande Bretagne) resterons entièrement neutre et sommes heureuse de travailler avec tout gouvernement démocratiquement élu" ; a rassuré l’ancienne métropole.

De son côté les autorités ghanéennes ont tout d’abord condamné le journal qui a émis la fausse rumeur, ajoutant que ele fichier électoral du Ghana est une affaire nationale que la Commission Électorale du Ghana peut envisager avec les partis politiques.

A l’origine, la rumeur émanerait d’un courrier qui a été intercepté entre l’Office britannique des Affaires étrangères et le Commonwealth; lequel relève les préoccupations de certains ghanéens sur le fichier électoral qui serait gonflé. Sur la base de ce courrier, le rapport démenti a précisé que le 06 Novembre dernier, des ghanéennes ont adressé une requête à David William Donald Cameron, membre du Parti conservateur et Premier ministre du Royaume-Uni qui a répondu et a promis que le gouvernement Britannique "est prêt à aider la Commission Électorale en veillant à ce que les irrégularités constatées soient corrigées".

Rappelons que dans la foulée de cette polémique qui entoure le fichier électoral, une requête d’arrêt a été émise par un groupe de cinq Ghanéens contre Johnson Asiedu Nketia, le Secrétaire général du National Democratic Congress (NDC), le parti au pouvoir. Ce dernier est accusé d’avoir financé le recrutement illégal de plus de 10.000 Togolais en vue de les inscrire sur le fichier électoral ghanéen en 2012.

Le NDC n’a pas encore réagi à la pétition qui vise l’arrestation de son secrétaire général.