Grève générale contre la révision du prix des services publics
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Ghana
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Societe
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Pour faire face à la crise économique engendrée par la crise énergétique qui dure depuis des années, les autorités ghanéennes ont eu à augmenter le prix des services publics. Malgré le bien-fondé de la mesure, la population ghanéenne, débordée par la cherté de la vie, ne manque pas de descendre dans les rues. Ce fut encore le cas hier mercredi, où des travailleurs sont sortis dans les rues d’Accra et des villes avoisinantes pour exiger une révision des prix.
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Vêtus de couleur rouge, les travailleurs ghanéens ne décolèrent pas, des milliers de manifestants venus de différentes centrales syndicales du pays, ont joint leurs forces mercredi à Accra pour manifester contre la vie chère et l’augmentation des prix des produits de premières nécessités.
En outre, les manifestants ont demandé une révision du prix du carburant, la baisse des prix des produits de première nécessité à long terme et la baisse du taux d’imposition dans le secteur public.
Le prix du carburant a été fortement réduit dans plusieurs pays dans le monde, mais "le Ghana traine les pieds et maintient ses anciens tarifs qu’il a d’ailleurs augmentés de 28% il y a quelques semaine"; a déploré un manifestant.
Selon le Trades Union Congress, l’initiateur de cette grève, le gouvernement bien qu’ayant reconnu les revendications des syndicats, ne semble pas être en mesure de prendre une décision allant dans le sens de la réduction.
Il faut noter également qu’en début de cette année les tarifs de l'eau et de l'électricité ont aussi connu une augmentation de 50%.
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