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Difficile d’éteindre l’incendie causé par Manuel Valls

Gabon - Diplomatie
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba ne serait pas élu "comme on l’entend" selon le premier ministre français. Ces propos font polémiques à Libreville. Alors même qu’un voyage diplomatique "d’urgence" serait programmé par le chef de la diplomatie française en février sur Libreville, l’opposition tire les cartes à son avantage.
Était-ce un lapsus? Certainement pas puisque l’émission "On n’est pas couché" de France24 n’est pas diffusé en direct. Une courte phrase qu’on aurait du gommer aisément de la bande lors du montage.

Cependant, le Quai d’Orsay a tout l’air de vouloir réparer ses propos qui tendent à saboter le travail de longue haleine qu’abat le gouvernement Bongo afin que celui-ci se représente à la présidentielle prochaine.
Tout le Gabon en parle et l’opposition a aussi son mot à dire. Les leaders de l'opposition exigent que le président Ali Bongo ouvre un dialogue nationale. "Nous sommes très très heureux que la France, partenaire séculaire du Gabon, accompagne notre pays sur le chemin de la transparence", a confié Jean Ping du Front de l'Opposition Pour l'Alternance (FOPA), à France 24.

Relevons que ces dérapages diplomatiques sporadiques entre les deux pays n’arrangent pas les intenses échanges économiques qui les lient.

Après le rappel de l’ambassadeur du Gabon à Paris pour consultations par son gouvernement, celui de la France à Libreville aurai été reçu Lundi matin au ministère gabonais des affaires étrangères. Ce dernier n’a laissé aucune communication à la presse et le silence médiatique de la France n’a pas la manille d’apaiser les tensions chez l’administration Bongo.