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Puiser de l'eau : ces femmes qui en font un moyen de subsistance !

Togo - Societe
Au sein de la société togolaise , il y a de ces femmes, qui loin de baisser les bras face aux difficultés quotidiennes, ne ménagent aucun effort pour gagner leur vie et subvenir au besoins de leurs familles. C’est le cas de ces femmes "puiseuses" d’eau. A Adewui, une de ces femmes parle de son travail.
Les femmes togolaises quelques soient leur couche sociale sont toujours battantes, elles ne se lassent jamais de se trouver un travail qui les occupe afin de subvenir aux besoins de leurs familles.

Maman Atiyodi est l’une de ces femmes "puiseuses" d’eau à Adéwui. A côté de cette activité principale, elle prépare une nourriture prisée par bon nombre de Togolais appelé « Kom » pour une dame détentrice de restaurant.

Ravitailler des maisons en eau et être rémunérée, c’est la principale activité qui occupe Maman Atiyodi. Arrivé depuis 2003, à Lomé en provenance de son Sotouboua natale, qu'elle e du quitter en raison de conflits familiaux, la jeune femme a décidé de faire sienne, cette activité. Comme elle, de nombreuses autres qui occupe d’ailleurs plusieurs femmes.

Ce métier peut aussi être aussi assimilé à un métier de domestique mais ici, il y a une petite différence. Elle travaille pour plusieurs personnes et sur programme bien élaboré. Elle a un emploi du temps bien établi. Elle explique

« J’ai négocié ce travail dans 5 maisons et je les ravitaille en eau. Je me réveille très tôt. D’abord je vais préparer kom chez une dame avant de me charger des maisons où je travaille. Les prix se font simplement. Une bassine d’eau est à 25 FCFA. Pour 4 bassines d’eau puisées j’ai 50 FCFA. Donc sur 100 FCFA, j’ai 50 FCFA fois le nombre de bassines que je puise dans la journée. J’ai plus d’argent quand les commandes augmentent. »

Une activité qui existe depuis belle lurette et qui continue de nourrir son homme malgré les difficultés auxquelles ces braves dames font face.

« Le travail est pénible surtout que je prends de l’âge. Mais j’y suis vraiment habituée que cela m’est devenue une routine. J’en ai fait mon gagne pain » ajoute elle.

A l’instar de ces dames qui ploient sous le poids des bassines d’eau à longueur de journée, d’autres circulent aussi dans les marchés surtout le grand marché d’ Adawlato aussi avec leurs bassines. Cette fois-ci pas pour puiser de l’eau mais aider les commerçantes et les clients à ramener leurs colis des lieux d’achats aux points de stationnement de taxis.

Magnim (stagiaire)