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Le Bénin veut reconvertir les conducteurs de taxi-motos : Et si le Togo suivait cet exemple ?

Togo - Societe
Le gouvernement béninois va mettre 1 milliard FCFA à disposition des conducteurs de taxi-moto. Ce fonds va leur permettre de s’acheter ou de réparer leurs motos et surtout de les amener vers l’agriculture. Au Togo, l’idée de reconversion des Zémidjans n’est visiblement pas à l’ordre du jour.
« Une somme d’une enveloppe d’un milliard de francs CFA sera mise à la disposition par le gouvernement béninois, pour permettre aux Zémidjans de s’acheter des motos neuves voire de réparer leurs motos ou encore de gérer leur reconversions dans le secteur agricole », lit-on dans le communiqué du gouvernement.

La préoccupation de l’Etat béninois à l’endroit de sa jeunesse est encourageante. Et cela se traduit par le financement de ce projet par le Fonds international de développement agricole (FIDA).

L’agriculture est un pourvoyeur d’emplois pourvu qu’on s’y intéresse. Mais, des bras valides quittent les campagnes alors que des terres peuvent être mises en valeur par les jeunes.

Au Togo, on n’entrevoit pas, en tout cas pour l’heure, la reconversion des conducteurs de taxi-moto vers l’agriculture dans laquelle beaucoup de milliards sont investis par le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA).

Des actions se limitent à la Mutuelle des conducteurs de taxi-moto du Togo (MUTAM), une initiative de la Délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI), qui permet de mettre à disposition des Zémidjans des motos. Après un abattage médiatique à l'approche du dernier scrutin présidentiel, les actions de ladite mutuelle peinent à se voir sur le terrain.

Mais cette initiative semble avoir vécu le temps de la campagne présidentielle d’avril 2015. Après le vacarme orchestré, on n’entend plus parler de la MUTAM.

Pendant ce temps, les campagnes et les villes de l'intérieur du pays continuent de se vider au profit des taxi-moto et les terres souffrent toujours de bras valides pour leurs mises en valeur au Togo. Et si on repensait le PNIASA.

A.G