Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 3:20:02 PM Mercredi, 24 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Révision de la Constitution: Bouteflika accusé de trahir la conscience nationale

Algérie - Politique
A l’annonce lundi de la validation de l’avant-projet de révision de la Constitution algérienne par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’ancien cadre du Front des forces socialistes (FFS), Samir Bouakouir, a tenu à réagir en dénonçant de façon vigoureuse la démarche engagée par les autorités du pays. D'après lui, cette démarche est assimilable à un "coup de force constitutionnel".
Dans la déclaration transmise à cet effet à la presse, l’ancien responsable du plus vieux parti de l’opposition algérienne, constate que "l’histoire se répète toujours deux fois, la première comme une tragédie, la seconde comme une comédie, disait Marx. Le coup de force constitutionnel dénoncé par Aït Ahmed en 1963 est en passe de se reproduire une nouvelle fois".

L’ancien collaborateur de Hocine Aït Ahmed, décédé la semaine dernière, juge cette décision de révision de la Constitution, "comme un ultime affront à celui qui a fondé le FFS pour s’opposer au putsch contre l’Assemblée constituante". Mais à regret, il constate que c’est ce à quoi s’est opposé son ancien mentor que tend le régime actuel en s’apprêtant "à faire avaliser une Constitution à main levée par un parlement dominé par une majorité prédatrice comme il l’avait fait jadis dans une salle de cinéma par un congrès du FLN".

"Peu importe le contenu du texte qui donnera sûrement lieu à un simulacre de débat, on ne peut pas séparer le fond de la forme", c’est ce qu’estime Samir Bouakouir d’après qui, "un projet de cette importance aurait exigé un dialogue national dans un contexte de rétablissement des libertés publiques, condition préalable à l’élaboration du plus large consensus".

Pour information, la révision constitutionnelle dont il est question en Algérie devra introduire entre autres, la limitation du nombre de mandats présidentiels, et aussi l’institutionnalisation de la vice-présidence de la République.