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Divers sujets au menu des quotidiens maliens

Mali - Societe
La presse malienne de ce lundi s’intéresse à divers sujet allant de l’accord de paix d’Alger, à la Mission intégré multidimensionnelle des nations-unies pour le Mali (Minusma) ainsi qu’au nouveau code minier.
« L'accord de paix et réconciliation, 6 mois après le doute est-il permis ? », se demande le Prétoire.

Selon ce bihebdomadaire la lueur d'espoir qui s'était nettement dégagée après le 20 juin 2015, date du parachèvement de la signature de l'Accord issu du processus d'Alger, semble désormais se fondre comme beurre au soleil.

« L'accord qui a accouché après 8 mois d'âpres négociations était vu comme ‘'un bon compromis'' par nombre des acteurs, le constat est aujourd'hui là. Six mois après le parachèvement de la signature du document, c'est presque la désillusion, car le processus a fait peu de chemin »analyse le Prétoire.

Le Témoin revient sur l'assassinat la semaine de trois civils à Tombouctou. « Les terroristes sèment la psychose à la Minusma », indique ce journal, qui affirme que la terreur a embrasé la MINUSMA.

« La Mission intégré multidimensionnelle des nations-unies pour le Mali était déjà sur le qui-vive avec une première alerte d'une arrivée massive de combattants Syriens à quelques kilomètres de Tombouctou via la Mauritanie. Une autre vague de psychose a déferlé sur la MINUSMA dont les agents vivent depuis deux jours avec la hantise des fantômes de l'assassinat programmé », écrit le Témoin.

Le Challenger s'intéresse aussi à la mission des nations au Mali. Selon ce bihebdomadaire le nouveau chef de la Minusma, le Tchadien Mahamat Saley Annadif le nouveau chef de la Minusma soutient que « le mandat est assez robuste pour combattre le terrorisme ».et d'ajouter que le diplomate tchadien soutient se dit « prêt à se battre avec les pays voisin du Mali pour que l'accord de paix et de réconciliation soit appliquée ».

Le 22 Septembre pour sa part nous informe que relecture du Code minier suscite une levée de boucliers au sein des organisations de la société.

« Le projet de Code minier qui circule entre le Gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la relecture de la loi devant régir les industries extractives au Mali, ne semble pas faire l'unanimité. Elaboré sans une implication effective de l'ensemble des organisations de la société civile, le document est critiqué en plusieurs de ses points par celles-ci, regroupées au sein d'un Collectif », note cette publication.

A ce propos le Combat nous apprend aussi qu'un collectif de la société civile en déphasage avec les autorités.

« Une véritable mascarade se prépare encore par le département des Mines pour doter le Mali d'un nouveau code minier selon le président de la Fondation pour le développement du Sahel, Tiémoko Shaba Sangaré », précise le Challenger, qui indique par ailleurs que le collectif, au terme de d'une démarche, entend amener le ministère des Mines à conduire cette relecture du Code minier selon la vision minière africaine et la directive minière de La Cedeao.