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Sahara Occidental: le géant pétrolier français Total plie bagages

Afrique du Nord - Societe
Il s’agit bien d’une décision qui ne fera pas sourire les autorités du Royaume chérifien dans ce bras de fer en vue du contrôle du Sahara Occidental et qui l’oppose au Front Polisario. Hier, une source proche du géant pétrolier français Total a confié que ce dernier "a fait savoir aux autorités marocaines qu’il ne demanderait pas de nouvelle prolongation de son autorisation de reconnaissance sur le bloc d’Anzarane".
L'annonce attribuée à Total devrait faire le bonheur du Front Polisario ou encore de l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Ressources Watch –WSRW-), vu que ces derniers ont de tout temps dénoncé les activités d’exploration menées par Total et d’autres compagnies étrangères dont l’américaine "Kosmos Energy" dans les eaux territoriales sahraouies. Aussi, réclamaient-t-ils à chaque fois que l’occasion leur est donnée "l’arrêt immédiat" de ces opérations d’exploration du pétrole sahraoui.

Dans une déclaration récente, le président de l’observatoire, Erik Hagen avait d'ailleurs indiqué que les compagnies étrangères "n’ont pas le droit d’explorer des ressources dans les régions sahraouies, sans le consentement du peuple sahraoui qui rejette ces opérations".

Dans une vision plus globale de la situation, l’ancien conseiller juridique de l’ONU, Hans Corell, pour sa part a dernièrement dans un article fait constater que "l’exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental, ne tenant pas compte des intérêts du peuple sahraoui est une violation des principes du droit international".

En tout cas, on constate que cette annonce de retrait intervient dans un contexte où, le Front Polisario a enclenché une campagne internationale contre les compagnies étrangères et dont l’objectif est de voir ces dernières mettre un terme à toute activité économique et d’exploitation de richesses au Sahara occidental occupé sans son accord.