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Revue de presse du jeudi 17 décembre

Togo -
Plusieurs parutions dans les kiosques ce jeudi 17 décembre 2015. Les sujets traités sont divers dans les unes que les autres. 4 sont parvenues à notre rédaction.
Mécontentements de la STT et de l’ATC. Risques de résurgences des frondes sociales ?

« La sortie médiatique ces derniers jours de quelques ténors des mouvements syndicaux togolais indiquent avec éloquence que bien de questions sociales demeurent des bombes en latence et que le gouvernement togolais doit toujours remettre l’ouvrage sur le métier afin d’arriver à les désamorce », avertit TOGO MATIN, dans les kiosques ce jour.

Selon le journal, "Si l’ATC représente une force sociale faiblement représentative et peu encline à tenir tête au gouvernement, la STT en revanche reste un poids lourd. Et il en irait autrement, si la STT se joignait à l’ATC. Le gouvernement serait alors pris au dépourvu, car ces deux mouvements, s’ils joignaient leurs forces, ont la capacité de faire fort, surtout au regard de l’importance des questions sociales soulevées. Ceci dit, le gouvernement ferait bien de respecter ses promesses et de ne pas répéter l’expérience d’une fermeté de ton qui a provoqué des vagues de protestations frôlant la violence et matérialisée par des scènes de déchaînements d’élèves, colériques, courroucés,... dans les rues de Lomé", éclaire Togo Matin.

Développement : L’avenir du Togo à l’aune de cinq défis majeurs, selon Kako Nubukpo, écrit le journal. Un titre qui revient sur le passage de l’ex ministre togolais, Kako Nubukpo à la tribune libre à lui offerte par le magazine Jeune Afrique.

S’exprimant dans une tribune libre offerte par le magazine Jeune Afrique, l’universitaire togolais Kako Nubukpo, connu pour ses points de vue très critiques du Franc CFA, et très respecté pour ses idées et analyses pertinentes sur l’Afrique en général et sur le Togo en particulier, envisage avec optimisme, l’émergence de son pays à condition que ce dernier relève cinq défis.

Kako Nubukpo dans son intervention, pense que, "Pour Kako Nubukpo, "Le Togo peut réussir. Il dispose de ressources humaines de qualité, d’un capital physique et d’infrastructures en croissance régulière, de conditions agroécologiques clémentes, d’une démographie dynamique et d’une forte capacité d’innovation – comme en témoigne le succès de ses jeunes entrepreneurs sur les scènes africaine et mondiale. Il lui faut cependant refonder les L’État togolais a, en 2010, mobilisé plus de 200 milliards de CFA d’investissements, dans le cadre de relance de la filière phosphate, pour la période 2011-2015. Résultat mitigé pour cette stratégie qui arrive à échéance. Mines Performance mitigée pour le phosphate togolais bases de son contrat social par un dialogue inclusif et sincère, gage de la promotion de la confiance entre les citoyens », fait savoir l’agrégé des universités, qui, au passage, déconseille au Togo de recourir aux grands cabinets internationaux de consulting pour concevoir son plan d’émergence"

Pour sa page internationale, Togo Matin consacre un article sur l’affaire d’écoute qui implique le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’ivoire, Guillaume Soro.

Burkina/ Scandales des écoutes Soro-Bassolé: Roch Marc Christian Kaboré réagit avec diplomatie et tact, peut-on lire dans le journal.

"L’une des affaires diplomatiques qui font couler en ce moment beaucoup d’encre et de salive dans la sous-région, reste celle des écoutes téléphoniques qui met en cause le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro et le général Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères sous le règne de Blaise Compaoré. Interrogé par France 24 au sujet de l’affaire, le président démocratiquement élu du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a évité de mettre les relations bilatérales ou diplomatiques du Burkina-Faso et de la Côte d’Ivoire sur le rasoir", fait savoir le journal.

LE CORRECTEUR quant à lui, affiche à sa Une : Scandale au Port Autonome de Lomé/Les charges de fonctionnement des entreprises concessionnaires payées par l’administration. Quel sens donner au contrat de cession de manutention du Groupe Bolloré et LCT ?, s’interroge le Bi-hebdomadaire dans ses colonnes
--Plus de 8 milliards de Fcfa portés disparus.

"Dans notre parution n°663 du lundi 14 décembre 2015, nous évoquions la situation catastrophique avec des malversations de plus de 63 milliards 720 millions Fcfa en deux ans de gestion de Tagba Romain à la tête de Togo Telecom. Une situation alarmante qui se traduit par des magouilles à ciel ouvert. Malheureusement, presque toutes les sociétés d’Etat sont dans la même situation avec des chiffres trisomiques et renversants qui n’ont rien à voir avec la réalité", dixit Le Correcteur qui parle de la disparition de plus de 8 milliards fcfa.

Selon le journal, "ce qui est davantage compliqué à cerner même pour les initiés en gestion est que les activités du Port sont gérées par les concessionnaires du Groupe Bolloré et Lomé Container Terminal (LCT). Ces deux sociétés gèrent toute la manutention et le payement des redevances. Cela suppose qu’elles sont chargées de réaliser des travaux qui déterminent leurs activités notamment le dragage du chenal d’accès et bassin d’évitage, les aides à la navigation, Epi d’arrêt de sable et surtout la modélisation de la sédimentation du nouveau chenal d’accès. Curieusement, il apparaît dans les chiffres d’Adégnon que toutes les dépenses liées à ces activités sont à la charge de l’administration du Port. Quel est alors le sens du contrat de cession si c’est l’administration qui doit payer les charges de fonctionnement des entreprises concessionnaires ? », se demande le journal.

« Deuil au sein des FAT. Décès tragique d’un officier togolais en mission au Mali », informe Le Correcteur.

"L’officier des forces armées togolaises, n’est plus. Il a rendu l’âme hier mercredi à l’aube des suites d’une courte maladie", rappelle le journal qui cite des sources proches de la famille du défunt que, "le défunt aurait vomi du sang toute la nuit avant de rendre l’âme vers 2 heures du matin".

Confusion autour du décret d’application du statut général de la fonction publique : La STT en assemblée générale pour passer à la contre-attaque, écrit le journal.

A en croire l’auteur de l’article, "l’Assemblée générale de demain après-midi situera sur le vrai contenu de ce décret et les différentes interprétations qu’on peut en faire. Le gouvernement n’ignore en rien qu’à ce jour, c’est l’aspect financier immédiat qui intéresse les travailleurs. Si ce décret une fois expliqué n’est qu’une coquille vide, le gouvernement aura à assumer la responsabilité de s’être volontairement attiré la foudre des travailleurs".

GOLFE INFO parvenu à la rédaction, parle de la Banque Cauris Management et titre/ Crise de leadership à Cauris Management ?, se demande le Bi-Hebdomadaire dans les kiosques ce jour.

Vissého Thierry Gnassounou et Jean-Marc Svi de Tové quittent le gestionnaire de fonds pour créer leur propre structure. Un coup dur. Noel Eklo, le PDG de Cauris Management, a beau dédramatiser la situation, le départ du duo composé de Vissého et Thierr Gnassounou, responsables du bureau abidjanais, et de Jean MARC Savi de Tové, associé, est un véritable coup dur pour le capital-investisseur ouest-africain fondé dans les années 1990. Le premier cumulait quatorze ans de maison tandis que le second, qui y était entré en septembre 2011, avait été pendant plusieurs années le directeur du portefeuille Afrique de CDC Group, l’institution de financement du développement du Royaume Uni, fait savoir Golfe Info.

LIBERTE, quotidien privé aborde de son côté, des sujets comme la nouvelle grille salariale, les logements sociaux…, les employés de WACEM et les suites du sit-in des employés de EDITOGO.

Nouvelle grille salariale, logements sociaux, statut du greffier… : Des "nano-mesures" pour façonner le mandat social, l’essentiel occulté, titre Liberté.

Pour Liberté, la multiplication des conseils des ministres et des mesures diverses prises sur le plan social, "ne sont rien, comparées aux drames que vivent les populations justement sur le plan social". Et le journal de dire: « les enceintes acoustiques du pouvoir ont vite fait de brandir lesdites mesures comme la mise en œuvre du mandat social promis par Faure Gnassingbé".

Pour Liberté, "les décisions claironnées par les multiples conseils des ministres ne sont en réalité que des nano-mesures, appréciées à l’aune des innombrables défis qui se posent sur le terrain social. Ce sont des drames qui se jouent au nez et à la barbe de Faure Gnassingbé".

Suite du sit-in du 27 novembre à EIDTOGO. Les employés sous le coup de sanctions, menacent d’entrer en grève, avertit l’auteur de l’article.

Les ouvriers de la société nationale des éditions du Togo (EDITOGO) étaient sortis de leur silence le vendredi 27 novembre 2015. Ils avaient, pour se faire entendre, organisé un sit-in devant l’entrée de la société et fermé le portail, le temps de la manifestation. Le Directeur de cabinet du ministère de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique, Franck Missité était venu sur les lieux et a tenté d’obtenir la reprise du travail, lit-on dans les colonnes de Liberté.

Selon Liberté, "au sein de l’Editogo même, c’est le mécontentement qui domine. Et pour cause, certaines personnes ayant pris part à la manifestation du 27 novembre 2015, subissent des pressions sans précédent. Ce qui irrite les travailleurs, précise le journal. Car, dans la semaine qui a suivi le sit-in, les lettres de demande d’explication auraient été distribuées à plusieurs employés qui se trouvent sous le coup de sanctions pour avoir revendiqué de meilleures conditions de vie et de travail", fait savoir Liberté.

Face à cette situation, poursuit le journal, "les travailleurs promettent une mobilisation assez forte dans les jours à venir. Des manifestations qui pourraient "paralyser le fonctionnement de l’Editogo" en fin d’année.

Mission de maintien de la paix au Mali : Un casque bleu togolais meurt dans des conditions troubles, écrit Liberté.

"Cette semaine, la mort a frappé dans les rangs des casques bleus togolais qui ont perdu l’un des leurs, de façon mystérieuse. D'après les informations, le Cdt Kpandja Sanpa Francis, était sorti manger avec quelques camarades. Au retour, il aurait fait un malaise durant lequel il a abondamment vomi du sang. Sa mort s’en est suivie. Selon les indiscrétions, écrit Liberté, il aurait été empoisonné".

A T L.