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Médias inquiets, Lorenzo rassure

Togo -
Les professionnels de médias, du moins une partie, étaient à la cérémonie de présentation de vœux au chef de l’État, Faure Gnassingbé. Ils ont profité de l’occasion pour lui faire part de leurs inquiétudes.
L’occasion fait le larron, dit-on souvent. Les professionnels de médias n’ont pas seulement présenté leurs vœux au chef de l’État. Ils lui ont aussi soumis des doléances.

Énumérant les doléances de la corporation, le président de l’Observatoire togolais des médias (OTM), Augustin Sizing a demandé au gouvernement d’augmenter l’aide de l’État à la presse, l’adoption du statut particulier des organes d’État et la relecture de l’article 497 du nouveau Code pénal, voté le 2 novembre dernier par l’Assemblée nationale.

En réponse aux requêtes de la corporation telles exprimées par Augustin Sizing, le ministre de la Communication Guy Madjé Lorenzo a rassuré les médias togolais des bonnes intentions du gouvernement.

À l’en croire, la volonté des autorités togolaises de créer des conditions idoines d’exercice à la presse s'est manifestée depuis 2004 par l’adoption du code de la presse qui dépénalise les délits de presse.

Aussi, a-t-il ajouté : « L’article 497 du nouveau Code pénal se situe dans un cadre plus général et dans un chapitre du code intitulé des troubles aggravées à l’ordre public. Nous le savons bien, chaque mot n’a de sens que dans le contexte dans lequel il est utilisé. Voilà chers amis, qui devraient vous rassurer ».

En ce qui concerne l’aide de l’État à la presse, il a promis que des comités de suivi seront formés pour y réfléchir.

« Revenant à la question l’aide de l’État à la presse, le gouvernement est tellement conscient de ces enjeux du fait des avantages que cela représente pour la presse togolaise. Ensemble gouvernement, organisations professionnelles, HAC, nous engagerons à travers des comités de suivi des États généraux, mais aussi par des rencontres spécifiques des réflexions en vue d’une révision du mécanisme de gestion de l’aide de l’État à la presse », a-t-il rassuré.

SJ