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Annulation de l’accord agricole UE/Maroc: l’avocat du Front Polisario salue la décision

Afrique du Nord - Justice
Mécontentement à Rabat, jubilation au Front Polisario. C’est la double situation offerte depuis jeudi dernier suite à la décision de Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) d’annuler l’accord commercial portant sur les produits agricoles, signé en 2012 entre le royaume du Maroc et l’Union européenne (UE).
Alors que la décision est certainement mal vu du côté du gouvernement marocain, le Front Polisario, qui dispute le Sahara Occidental avec le Maroc, par le biais de son principal avocat, Me Gilles Devers, a laissé éclaté sa joie hier vendredi indiquant qu’il s’agit là d’une décision ‘‘historique’’ qui pose la question ‘‘fondamentale’’ de l’avenir des territoires du Sahara occidental.

Pour ce dernier qui a d’ailleurs porté l’affaire devant cette cour européenne, ‘‘de ce point de vue-là c’est déjà acté par ce que la Commission européenne a dit et écrit qu’effectivement pour elle, le territoire du Maroc s’arrête à la frontière historique’’. Loin d’être un simple commentaire d’avocat, Me Devers a laissé entendre que la Commission européenne ‘‘a écrit, noir sur blanc, dans ses mémoires qu’elle ne reconnaissait de territoire du Maroc que celui qui est dans les frontières historiques’’.

Ainsi, donc, de par son commentaire de ce passage, cet expert en droit international et avocat au Barreau de Lyon (France), constate que le Royaume chérifien n’a aucun droit sur ce territoire, ni quelque mandat international. Et donc, la porte doit être ouverte pour une décolonisation du territoire du Sahara occidental occupé comme c’est le cas actuellement de la part des autorités marocaines.

Comme conseil à un adversaire, Me Gilles Devers, a plaidé pour une compréhension de la situation par le Maroc, pour se rendre compte ‘‘qu’il ne peut pas construire l’avenir sur la violation du droit international et la seule solution est d’aller vers un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui’’.