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Les commerçants tunisiens, premières victimes des mesures de sécurités prises après l’attentat de mardi (Tunisie)

Tunisie -
Le couvre-feu, ainsi que l’état d’urgence sont quelques unes des mesures imposées par les autorités tunisiennes depuis mardi dernier suite à l’attaque contre un bus de la Garde présidentielle à Tunis, faisant 13 morts dont le Kamikaze, identifié plus tard comme un vendeur ambulant. Si la seconde des deux mesures précitées est une reconduction, la première pour sa part vient jeter un froid dans l’ambiance et les activités nocturnes des commerçants qui opèrent la nuit dans la capitale tunisienne.
Constat fait depuis l’annonce de cette mesure de couvre-feu, Tunis devient la nuit presque une ville fantôme où les commerces sont clos, et les habitants cloitrés chez eux.

Mais alors qu’à partir de 21 heures, les boutiques de fruits et légumes, proches du lieu de la dernière attaque, ne sont plus habilitées à accueillir les clients les plus noctambules, c’est seulement la Police qui avec les véhicules remplis de ses agents est devenue maître des nuits tunisiennes et circule dans les rues. Même sort également pour les cafés, restaurants et autres supermarchés du centre ville de Tunis qui d’habitude ne fermes leurs portes que tard dans la nuit mais qui, depuis le 24 novembre dernier sont contraints de baisser très tôt les rideaux pour pouvoir libérer leurs employés.

Une situation qui dégoute déjà les commerçants qui n’hésitent pas parfois à l’exprimer. ‘‘Ça va peser lourd sur l’activité’’, tel est la plainte marmonnée par certains de ces commerçants qui avouent ne rien comprendre d’une telle décision prise par le président Beji Caïd Essebsi. Selon un tenant d’un petit magasin qui se confiait sur la nouvelle donne, ‘‘si le couvre-feu dure plus d’une semaine, je vais avoir du mal à payer le loyer qui coûte très cher’’.

Tous espèrent néanmoins que les autorités prendront les dispositions idoines pour que le couvre-feu ne dure pas également 30 jours comme c’est le cas de l’état d’urgence.