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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi se concentrent sur divers sujets notamment la demande du gouvernement belge au Maroc pour une collaboration en matière de renseignements et de sécurité, la tentative de «miner» un avion de la RAM qui se rendait au Mali et la libéralisation définitive des hydrocarbures.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement belge a demandé au Maroc une collaboration étroite et poussée en matière de renseignements et de sécurité après les derniers attentats à Paris.

«Suite à la communication téléphonique de Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, exprimant la demande du gouvernement belge au Royaume du Maroc pour une collaboration étroite et poussée en matière de renseignements et de sécurité, après les derniers attentats à Paris, et leur ramification en Belgique et d'autres pays européens, le ministre de l'Intérieur marocain a eu un entretien avec le vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur belge pour la mise en œuvre concrète et immédiate de cette demande à l'instar de la collaboration existante avec la France», précise un communiqué du ministère de l'Intérieur, cité par la publication.

+Assabah+ croit savoir que 24 heures avant l'attaque de l'hôtel Radisson Blu de Bamako, les services de sécurité de l'aéroport Mohammed V ont permis de déjouer une tentative de «miner» un avion de la RAM qui se rendait au Mali avec un produit hautement inflammable.

Le système de contrôle des bagages à l'aéroport international Mohammed V de Casablanca avec le système à «Rayons X» a permis de mettre à jour une tentative d'un Marocain et son complice d'Afrique subsaharienne de faire passer une grande quantité de produits hautement inflammables.

Ces produits étaient rangés dans trois mallettes, dont le poids dépassait les 70 Kg alors que le poids autorisé par passager ne doit pas dépasser les 46 kg (deux bagages de 23 kilos chacun), rapporte le quotidien.

Le Marocain, qui était sous surveillance, a tenté de corrompre des agents pour faire passer ces produits que le système de contrôle avait déjà signalés comme dangereux. «Les services de sécurité cherchaient à mettre la main sur ses complices et avoir d'autres précisions avant de l'interpeller. Chose qu'ils ont faite en appréhendant son compère originaire d'Afrique subsaharienne qui suivait l'opération de loin», écrit le journal.

Au volet économique, +Les Ecos Inspirations+ relève qu'après plusieurs années de retard, la libéralisation définitive des hydrocarbures sera effective le 1er décembre prochain.

Après avoir été adopté en Conseil du gouvernement, le projet de loi 67-15 sur les hydrocarbures à la Commission des secteurs productifs de la première Chambre a été présenté par le ministre de l'Energie, Abdelkader Amara.

Ce projet, qui sera également présenté aujourd'hui devant les députés, annonce la publication, arrive à point nommé en instaurant la libéralisation des hydrocarbures, une libéralisation qui s'est faite de manière progressive et qui profite également de la dynamique favorable de la chute du prix du baril.

Quel sera l'impact concret de la libéralisation définitive du marché des hydrocarbures à partir du 1er décembre sur le consommateur mais aussi sur les opérateurs? Le ministre de l'Energie se veut rassurant, bien évidemment, et promet même des impacts positifs sur l'économie nationale puisqu'il y aura, selon lui, “un retour à la normale des mécanismes de marché biaisé, jadis, par les subventions publiques”, ajoute le journal.

Pour sa part, +L'Economiste s'intéresse à l'ouverture des premiers guichets des banques islamiques au Maroc, soulignant qu'ils sont déjà dix-sept établissements dont cinq marocains à avoir demandé l'agrément de banque participative. Les premiers guichets devraient être opérationnels dans les six prochains mois.
Concrètement les premières institutions islamiques devraient accueillir leurs premiers clients vers avril 2016, au plus tard. L'introduction de la finance participative a accusé plusieurs mois de retard car «les autorités ont voulu développer un modèle spécifique au Maroc», souligne Taib Aisse, consultant et expert en finance participative cité par la publication.

Le même journal écrit que la saison semble bel et bien terminée avant l'heure pour les opérateurs touristiques marocains, la succession d'attentats survenus ces derniers jours à Beyrouth, Paris, Bamako ayant vraisemblablement hypothéqué la fin d'année pour le secteur.

Le quotidien souligne que dans ce contexte de psychoses provoquée par les attentats de Paris, Bamako et du Sinaï égyptien, toutes les prévisions sont revues à la baisse. Pire, les opérateurs comptaient, en effet, sur ce dernier trimestre et des vacances de fin d'année pour relancer les réservations. Manque de chance, car même au niveau des flux, la situation devient très délicate.

Cité par le journal, Lahcen Haddad, ministre du Tourisme se veut rassurant: «Les projections de clôture de l'année 2015 resteront stables, avec une légère stagnation à -0,2% en termes d'arrivées touristiques». Les projections du ministère tablent, en effet, sur 10.26 millions arrivées de touristes pour cette année, soit l'équivalent en termes de recettes en devises de quelque 59 milliards de DH. Mais le son de cloche est tout autre du côté des opérateurs, en particulier les hôteliers.

Au volet sanitaire, +Al Ahdath Al Maghribia+ révèle que sur les 179 abattoirs que compte le Maroc, un seul est conforme aux normes de l'ONSSA. Tout le reste est vétuste, insalubre et inadapté à l'environnement urbain.

Un seul abattoir sur les 179 unités dont dispose le Maroc est conforme aux normes définies par l'Office national de sécurité sanitaire de produits alimentaires (ONSSA), l'organisme en charge de contrôle et d'agrément des abattoirs. Il s'agit d'un abattoir à Al Hoceima qui vient d'obtenir un agrément en début d'année pour l'abattage, nous apprend le quotidien.

Le reste des abattoirs municipaux est considéré comme vétuste et ne répond ni aux critères ni aux normes hygiéniques et sanitaires figurant dans les cahiers des charges, nous révèle la publication.

Les abattoirs des collectivités urbaines se trouvent dans des situations hygiéniques "lamentables", au même titre que les abattages ruraux qui pullulent à travers tout le royaume, s'indigne le quotidien.

D'après l'ONSSA, cette situation constitue une entrave majeure au bon déroulement des opérations d'abattage et de contrôle sanitaire vétérinaire. Ainsi, les déficits relevés concernent le lieu d'implantation, les infrastructures, les équipements, le mode d'exploitation et de gestion, ainsi que le transport des viandes.