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Bagarres entre étudiants: la Fesci et l’Ageeci risquent la dissolution

Côte D'Ivoire - Societe
Les récentes violences entre des étudiants la Fesci et l'Ageeci, deux mouvements estudiantins à l'origine de la mort d'un étudiant, ont réveillé les autorités. Des mesures ont été prises à l'encontre de ces organisations. La Fesci et de l’Ageeci risquent leur dissolution à l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.
Les mouvements estudiantins de l’Université Houphouët-Boigny, mis en cause dans les violences qui ont occasionnées la mort d’un étudiant et de plusieurs blessés, pourraient être dissouts. Des mesures allant jusqu’à la dissolution des deux groupements estudiantins ont été prises par le Conseil de l’Université, élargi aux responsables du Centre régional des Œuvres universitaires d’Abidjan (Crou-A), suite aux violences entre des regroupements estudiantins rivaux.

Au total, trois décisions ont été prises à la sortie d’une réunion du Conseil de l’Université, élargie aux responsables du Centre régional des Œuvres universitaires d’Abidjan (Crou-A). Il s’agit du démantèlement des QG des syndicats d’étudiants sur le territoire de l’Université et du Crou-A; de la suspension de toutes les activités des syndicats d’étudiants sur le site de l’Université et du Crou- A jusqu’à nouvel ordre. Les responsables se sont également accordés sur l’obtention, de la part des autorités compétentes, du feu vert pour la dissolution de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) et l’Association générale des étudiants et élèves de Côte d’Ivoire (Ageeci).

Un étudiant du nom de Konin Christian Wilfried dit "Dubaï ", étudiant en Master 1 de Gestion et militant de la Fesci, a trouvé la mort dans des bagarres les 18 et 19 novembre dernier entre les deux syndicats rivaux. Avec lui, plusieurs autres blessés graves avaient été annoncés. Le contrôle d’un quai de bus était à l’origine de ces violents affrontements.

La Fesci et de l’Ageeci trainent un passé lourd quant à ce qui concerne les violences estudiantines. Rappelons qu’en 2004, l’Ageeci s’est fait connaître par l’assassinat, de Habib Dolo (un de ses dirigeants).
Toujours en désaccord avec les pouvoirs en place, la Fesci a été dissoute, le 17 juin 1991, à l’instigation du Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, sous le mandat du président Félix Houphouët-Boigny. En 1994, le président Aimé Henri Konan Bédié a aussi fait la même chose.

Espérons que l'on avance vers une dissolution définitive de ces mouvements qui au lieu de défendre les intérêts des étudiants ne cessent de s'affronter pour des raisons inavouées.