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Le G7 ne sera pas au dialogue national, Kabila campe sur sa logique

Congo RDC - Politique
On le pressentait et c’est désormais confirmé. Le G7 regroupant sept (7) partis anciennement, membres de la Majorité Présidentielle, a annoncé qu’il ne prendrait pas part au dialogue national qui s’annonce en RDC. Ces formations politiques ont été exclus du parti au pouvoir, alors qu’elles exigeaient de Joseph Kabila, le respect de la Constitution et l’organisation des élections dans les délais prévus par la loi.
Le désamour entre le G7 et la Majorité présidentielle en RDC n’est plus un secret pour personne. Aussi, il paraissait invraisemblable au regard des positions qui étaient les leurs ces dernières semaines, que les leaders de ces sept partis politiques, figurent sur la liste des participants au dialogue national convoqué par Joseph Kabila. Ce mardi, ils ont donc confirmé leur intention de boycotter lesdites assises. "En ce qui nous concerne, nous avons du respect pour cette démarche-là. Mais le G7, jusqu’à nouvel ordre, n’est pas partant au dialogue", précise l’un des responsables du regroupement.

De toute évidence, les partis membres du G7, ne sont pas les seuls à avoir des réticences quant à leur participation à ce dialogue national. A en croire certaines indiscrétions, une plateforme plus large de formation de l’opposition serait en voie de constitution pour faire front, à toute idée de dialogue. Y prendre part, soutiennent-ils, c’est ouvrir la voie à un glissement du mandat présidentiel, qui prend normalement fin en novembre 2016. Pour les partisans du boycott, il n’est pas question que Joseph Kabila fasse plus de deux mandats à la tête du pays.

En effet, toute cette agitation sur le front politique en RDC est la résultante de la volonté de l’actuel Chef d’État de rempiler en 2016. Pour preuve, dans le camp présidentiel, on avance dans l’organisation dudit dialogue national. Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU a été sollicité pour la désignation d’un médiateur international. Au cours d’un conseil extraordinaire tenu hier, Joseph Kabila, a enjoint ses ministres de tout mettre en œuvre pour qu’il se tienne au plus vite. L’imminence de ces assises ne fait donc plus aucun doute, mais on est loin d’être rassuré sur l’avenir du pays.