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La cuisine togolaise dorénavant soumise à l’utilisation du bouillon cube

Togo - Societe
« C’est doux, délicieux, rajoutez-en pour rehausser la saveur de vos plats, à moindre coût, en vente partout, etc. », tel sont les publicités qui circulent à longueur de journée sur les médias. Il s’agit bien sûr des additifs alimentaires ou bouillons cubes. La vieille méthode de nos mamans ne suffisent plus, un peu de la nouveauté à l’ancien pour en faire un tout.
Assaisonner et donner une saveur plus exquise à sa nourriture, tel est le vœu de toute femme au foyer. Les additifs alimentaires ou cube, comme on les appelle sont rentrés dans le quotidien des Togolais.

Aujourd’hui, l’on ne sait plus combien de variétés existent sur le marché togolais car ils abondent sous différentes appellations.

La plupart des consommateurs sont conscients des dangers que certains de ces ingrédients peuvent représenter, mais on dirait qu’il est presque impossible à un Togolais de s’en priver.

Cubes de forme parallélépipèdes, poudre, liquide (arôme) embouteillé, les sociétés d’aromatisants en produisent de plus en plus. Même le glutamate de sodium, entre temps saisi par les agents des services d’hygiènes, est revenu et utilisé pour l’assaisonnement. Certaines femmes vont jusqu'à vanter ses mérites.

La politique de ce commerce est valorisée par différentes propagandes. Chaque jour, l’on vante les bienfaits de ces exhausteurs chimiques. Et dans le panier de toute ménagère, il ne manque pas. L'utilisation est faite à un plus haut point que parfois, il parait inadmissible de savourer un plat sans cube.

Ces cubes sont supposés être fabriqués à base de viande de poulet, de crevettes et autres; ce qui reste à vérifier.

Selon un nutritionniste cité par notre confrère "L’Union pour la Patrie", les cubes n’ont pas de toxicité aiguë et immédiate.

«Nous l’aurions déjà constaté depuis fort longtemps. Mais, selon le principe bien connu de toxicologie, seule la dose fait le poison. Ce qu’il faut craindre, ce sont les effets cumulatifs des éléments non recommandables incorporés dans ces produits », rapporte le journal.

Le consommateur togolais devrait se rassurer : la plupart des éléments des aromatisants sont autorisés par une réglementation internationale en matière d’additif alimentaire, en vigueur au Togo.

Ces effets cumulatifs sont à long terme source de maladies tel la faiblesse sexuelle chez les hommes, des saignements vaginaux chez les femmes, troubles cardiaques, hypo ou hypertension, gastrite, gonflement de la prostate, et les troubles de comportements chez les enfants.

Se tuer par sa fourchette, c'est ce qui semble se dessiner par la consommation de ces produits à l'horizon : tout est poison.

De nouvelles techniques sont mises en place par des naturalistes qui fabriquent des assaisonnements tirés du terroir, mais peu s’y intéresse, étant déjà accrocs aux produits importés.

Magnim (stagiaire)