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Le Premier ministre Sellal parle de Bouteflika

Algérie - Politique
Le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal est sorti hier de son silence sur les rumeurs faisant été de la dégradation de l’état de santé du chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, l’obligeant à être évacué sur l’Europe. "Je suis en liaison tous les jours avec lui. Il n’a pas quitté le pays. Son état de santé est toujours le même. Il suit les affaires du pays et donne ses instructions au jour le jour", c’est la réponse tranchante apportée par le chef du gouvernement à une question du journal français ‘‘Le Monde’’.
Allant plus loin dans cet entretien accordé à ce journal et qui devra paraître ce samedi, Sellal, a déclaré que ‘‘le pays est dirigé par le président de la République. Je le sais car je suis son premier ministre. Les grandes décisions ne sont prises que par lui-même ou avec son assentiment. Il a la vision sur tout’’. Pour ce qui est du désarroi provoqué par l’effacement du Chef de l’État depuis son dernier discours le 12 mars 2012, le premier ministre Abdelmalek Sellal n’est pas sans réponse.

"Je me déplace beaucoup dans le pays. Tout le monde sait que le président a beaucoup fait pour le pays. Si aujourd’hui nous arrivons à faire face à une chute drastique de nos recettes [avec une perte de 40 % des recettes en dollars], c’est grâce à deux mesures prises par le président : la décision de rembourser notre dette par anticipation et celle de créer un fonds de réserve qui peut nous permettre de passer le cap sur trois à quatre années. A condition de prendre des mesures pour réduire nos importations et réorienter l’économie pour créer de la richesse en dehors des hydrocarbures", c’est ce qu’il a souligné.

Sur la situation économique dont fait face l’Algérie depuis 2014 et la chute du cours du pétrole qui est la principale source de revenus du pays, le chef de l’exécutif algérien dit ne pas "inquiet mais vigilant" avant de faire un retour en arrière et aux années 1980 pour indiquer qu’à l’époque, "le pays était endetté et n’avait presque plus de réserves". "Nous avons devant nous trois ou quatre ans. Il faut absolument que l’on réussisse le pari de la diversification économique", a-t-il émis.

Quant aux attentats de Paris et au Daesh, M. Sellal est formel : "Si nous ne faisons rien en Libye, il y aura Daech aux portes de l’Europe". Il a dès lors préconisé "une réponse globale du monde civilisé face au phénomène Daesh".