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Protestant contre la vente des cartes d’étudiants, il se retrouve en prison

Cameroun - Societe
Dire non à la vente illégale des cartes d’étudiants, c’est l’un des combats que mène l’Association pour la défense des droits des étudiants camerounais (Addec) au sein des universités du pays. Pour cette raison et alors qu’il comptait organiser une marche de protestation, Thierry Batoum, président de ce regroupement d’étudiants a été mis aux arrêts et présenté hier mardi, au Procureur de la République.
Une marche pacifique et silencieuse était prévue ce mercredi 18 novembre à l’Université de Yaoundé. Organisée par l’Addec, elle visait à protester une pratique qui a cours sur le campus. La vente illégale de cartes d’étudiants. Bien que les étudiants aient normalement droit à leurs cartes, un business s’est créé autour de son attribution. Seuls les étudiants qui acceptent de payer une certaine somme reçoivent les leurs dans les temps, les autres patientent indéfiniment. C’est cet état de chose que dénonce l’Addec et qui vaut à son président de se retrouver en prison.

"Horripilés par la campagne que mène l'Addec, hors du campus dans le cadre de la marche pacifique et silencieuse prévue ce mercredi 18 novembre sur ce campus contre la vente illégale de la carte d'étudiant(e), les agents de police campus à la solde du recteur Aurélien Maurice Sosso, qui manifeste une aversion à cette activité, ont décidé de passer à l'offensive en contraignant le président pourtant hors du campus à les suivre", lit-on dans un communiqué signé du secrétaire général de l’association estudiantine.

Il faut dire que pour des faits similaires, les deux premiers responsables de l’Addec sont sous le coup d’une sanction des autorités en charge de l’éducation. Arrêtés l’année dernière, ils avaient été exclus de leurs écoles respectives et rétrogradés. Ils ne sont d’ailleurs toujours pas autorités à reprendre le chemin des amphithéâtres.