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Revue de presse du mercredi 04 novembre 2015

Togo -
Divers sujets sont mis en exergue dans les colonnes des journaux parvenus à la rédaction de iciLome ce 04 novembre 2015. Entre autres: le saccage des cimetières, l’opposition togolaise, la liberté de la presse en danger au Togo.
« Destruction des tombes à Agoè-Nyivé Houmbi : les populations appellent au départ de Koffi Mélébou et Kossi Aboka », affiche le quotidien LIBERTE à sa Une.
- « Quand Aboka démolit les maisons des vivants, Mélébou met à sac les cimetières».

« Les populations d’Agoè-Nyivé, sous la houlette du député Sévéaménou Dra, ont organisé hier une conférence de presse. (…). Ils dénoncent ainsi l’arbitraire que le préfet du Golfe, Koffi Mélébou et le président de la Délégation spéciale de la préfecture du Golfe, Kossi Aboka, ont érigé en mode gouvernance. Pour une meilleure gestion de leur localité, ils exigent du chef de l’Etat le remplacement du préfet, mais également l’organisation des élections locales », écrit l’auteur de l’article.

« Produits pétroliers : les prix du carburant encore diminués en Côte d’Ivoire, Faure Gnsassingbé ne fait rien au Togolais », titre le journal dans ses colonnes.

- Le saignement des populations continue en attendant…

Selon le journal, « le gouvernement d’Alassane Ouattara a décidé d’une nouvelle baisse sur les prix du pétrole, en rapport avec le coût du baril de pétrole sur le marché international. (…). Mais les Togolais, eux, continuent d’acheter les produits pétroliers aux prix élevés de juillet 2015. Faure qui leur a pourtant promis un mandat social et donc un mieux-être, ne fait rien pour ses supposés électeurs du 25 avril dernier », déplore l’auteur de l’article.

LE MESSAGER, l’hebdo privé, titre dans ses colonnes : « Adoption d’un nouveau code pénal : le Conapp, l’Otm, l’Uratel, l’Ujit, l’Ajst, l’Atoppel et l’Oppel craignent une régression intolérable en matière de liberté de la presse au Togo ».

Selon le journal, « l’article 479 du nouveau code, joue en défaveur de l’exercice du métier du journalisme. 07 associations de médias, le le Conapp, l’Otm, l’Uratel, l’Ujit, l’Ajst, l’Atoppel et l’Oppel estiment qu’une disposition dudit code fait craindre une régression intolérable, en matière de liberté de presse dans notre pays. Elles l’ont fait signer à travers un communiqué conjoint rendu public hier mardi ».

LA LANTERNE revient sur la question de liberté de presse au Togo et affiche à sa une : « Les journalistes orphelins, marqués finalement aux pas : « A vos marques, prêts, partez »/ la presse Togolaise dans un trou ».

- Les organisations de presse ont-elles manqué de vigilance ?
- La Hacc bientôt en chômage ?

" Les organisations de presse ont manqué de vigilance dans le code de la presse et de la communication du 27 août 2014 », lit-on dans l'article. L'auteur poursuit en affirmant que « vu l’allure que prennent les événements, il y a de quoi dire bientôt la Haute autorité de l’audio-visuel et de la communication (HACC), organe constitutionnel, qui contrôle l’action des médias et les sanctionnent pour délit de presse, risque de chômer pour le simple fait que cette prérogative semble lui être retirée ».

En politique, le journal remet sur le tapi, l’inaction de l’opposition togolaise depuis la dernière échéance d’avril, et se demande : « Quelle ingestion le parti Unir a-t-il administré aux leaders de l’opposition après la présidentielle d’avril 2015 ?/ Y a-t-il encore une véritable opposition digne de ce nom au Togo ?».

Pour l’auteur de l’article, « Toute l’opposition semble hypnotisée (…). Aucune action concrète n’est menée tous baigne dans une léthargie en dépit de la question des reformes et des locales qui demeurent d’actualité. Cette attitude amène plus d’un à se demander si c’est le parti Unir qui lui aurait fait une ingestion pour le neutraliser ».

Plus loin dans ses colonnes, le journal revient sur la crise économique qui cloue les Togolais au pilori et titre : « Face à la vie chère au Togo : les populations obligées de s’en accommoder au risque de crever de faim ».

Selon l’auteur de l’article, à cause de la cherté de la vie au Togo, « les populations sont contraintes de faire avec pour ne pas mourir de faim ».

« L’opposition togolaise à la recherche des repères perdus », affiche LA DEPECHE à mais sa Une.

« Après les empoignades et les phrases assassines qui ont marqué la vie au sein de l’opposition avant et au lendemain du scrutin d’avril, les esprits se calment et de timides initiatives sont prises en vue de colmater les brèches et rapprocher les positions. Mais les blessures ont laissé des traces et des plaies encore béantes », écrit le journal.

Diplomatie, le journal revient sur l’inaction de Faure dans l’extradition de la femme et Diendéré. « Après Lida Kouassi, qu’attend Faure pour extrader Fatou Diendéré ? », se demande l’hebdo.

« Faure tarde à l’extrader. Pour quelles raisons ? Le Togo est-t-il une terre d’asile pour les terroristes comme Fatou Diendéré ? Et pourquoi Faure avait extradé promptement Lida Kouassi », voilà les questions sans réponses que pose l’auteur de cet article.

FOCUS INFO, le bimensuel privé titre à sa Une: "Confidentiel : Retrouvailles des Ex-UFC : Non de l’Alliance nationale pour le changement/ la détestation de Gilchrist Olympio était trop forte pour Fabre".

« Ils ont beau tous le nier, il y a bel et bien eu une tentative de rapprochement des anciens cadres de l’Union des Forces de Changement (UFC), aujourd’hui encartés dans une demi-douzaine de formations politiques. Si l’initiative n’a pas été concluante, outre des questions préjudicielles et de fond, c’est surtout la détestation qu’entretient Jean-Pierre FABRE à l’égard de son mentor Gilchrist OLYMPIO qu’il considère à haute voix comme le fossoyeur des espoirs d’alternance à court terme, qui aurait tout fait capoter », révèle le journal.
Le bimensuel a fait un dossier sur le risque environnementale et sanitaire que représente la grande décharge d’Agoè-Nyivé et titre : « Décharge d’Agoè-Nyivé : une menace environnemental et sanitaire ».

« La décharge à ciel ouvert visible sur le grand contournement de Lomé, à la hauteur d’Agoè-Nyivé, défigure le paysage mais surtout fait planer un véritable risque sanitaire et environnemental sur les riverains », soutient l’auteur de l’article.

L’auteur de l’article conclut que malgré les risques, « ceux qui amènent une activité sur ce site (la décharge) ignorent ce qui est précautions hygiéniques. Tous estiment n’être jamais tombés malades depuis qu’ils exercent cette activité ».

AKG