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Revue de presse du lundi 2 novembre

Togo -
Ils sont au total quatre journaux parvenus à la rédaction de Icilomé, ce lundi 2 novembre 2015. Divers sujets y sont traités.
"Devant l’étau qui se resserre sur le pouvoir : une conspiration aux ramifications connexes pour maintenir Pascal Bojona en prison", affiche le quotidien LIBERTE à sa Une.

- Des scénarii alarmistes redoutés

« Pascal Bojona est-il condamné à rester en prison ? C’est manifestement le souhait de ses détracteurs tapis dans l’ombre qui tirent les ficelles dans l’affaire de l’escroquerie internationale et sa détention. Et à cette fin, des manœuvres de plus en plus ubuesques ont entreprises pour prolonger son séjour à la prison civile de Tsévié où il est gardé depuis août 2014. C’est dans cette moule qu’il faut placer les informations ayant circulé dans le courant de la semaine écoulée le liant à la création d’un parti politique. Le tout participe, selon les indiscrétions, d’un grand complot pour prolonger son séjour », souligne l’auteur de l’article.

L’auteur poursuit continue en affirmant que « Faure Gnassingbé a réussi, jusqu’à présent, à maintenir en prison son demi-frère Kpatcha Gnassingbé. Mais Pascal Bojona reste une véritable arête dans sa gorge ou une épine à ses pieds. C’est le monde entier qui maintient la pression sur lui afin qu’il le libère. L’ancien ministre reste un véritable problème pour le régime qui se verra contraint de s’y plier. Et c’est ici que certains redoutent des scénarii alarmistes et appelle l’homme à la vigilance totale ».

Le quotidien privé dans sa rubrique « sans détour » faisant allusion au nouveau code pénal sur la diffusion de l’information des journalistes, il titre : "Les députés RPT/UNIR, un obstacle à la démocratie du Togo".

Selon le journal, « les députés RPT/UNIR ont adopté vendredi la loi portant nouveau code pénal. Le hic, c’est qu’il y a une disposition dans cette loi qui autorise la poursuite de tout citoyen, dont les journalistes, pour publication de fausses informations. Ce qui ouvre une cascade de plaintes contre les journalistes jugés critiques à l’égard du régime de Faure Gnassingbé, comme on y assiste d’ailleurs maintenant », déplore l'auteur de l'article.

LE COORECTEUR, le bi-hebdo titre a sa Une : "Profanation de tombe à Agoè avec la complicité du Chef canton : le préfet Koffi Mélébou a fait saccager des tombes et emporte des ossements humains et cercueils".

« Sous les ordres de la préfectures du Golfe (dont le préfet est Koffi Mélébou), une équipe sous bonne escorte a saccagé en pleine journée l’un des vieux cimetières d’Agoè (plus de 60 années d’existence). Cette opération d’outrage à la mémoire des illustres disparus a duré quatre jours sous le regard indigné et impuissant des habitants qui subissent la profanation des tombes de leurs proches. Un habitants du quartier, (…) rapporte que des ossements, des corps en décomposition et des cercueils entiers ont été emportés sans notification préalable aux collectivités », relate l’auteur de l’article.

A propos du putsch manqué au Burkina Faso : "Le président Faure a plutôt contribué à la sauvegarde des acquis démocratiques", écrit LETTRE DE LA KOZA à sa Une.

Selon le journal, « personne ne peut donner des leçons de démocratie à Faure Gnassingbé pour ce qui est de la protection des institutions démocratiques car lorsque certaines personnes ont tenté de perpétrer un coup de force en avril 2009 au Togo, cette aventure déstabilisatrice avait été stoppée sans aucune faiblesse. Ceux -là qui s’époumonent alors à faire porter la mauvaise casquette au Président Faure Gnassingbé dans le contexte Burkinabè en rapport avec le putsch manqué baignent dans l’irréel », soutient l’auteur de l’article.

LE COMBAT DU PEUPLE affiche à sa Une : "Intimidation, trafics d’influence et abus de position : le Colonel Moïse Kemence fait la honte de l’armée togolaise".

« Le Colonel Moïse Kemence, ancien Commandant du 1e Régiment Interarme se singularise dans le refus de se soumettre aux décisions de Justice chaque fois que ses intérêts sont en jeu. Cet officier supérieur se croit tout permis et n’hésite pas à piétiner allègrement les décisions de Justice. Il est coutumier des abus de toutes sortes allant jusqu’à menacer l’Avocat de la partie adverse de lui flanquer une balle s’il s’avisait de faire exécuter la décision de Justice prise contre lui », rapporte l’hebdo.

Le journal revient sur l’irresponsabilité des acteurs de la classe politique au Togo et titre : "La fin d’une époque : l’opposition togolaise symbole d’une irresponsabilité illimitée".

« Demander surtout à Jean –Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, ce qu’il pense de la situation actuelle dans notre pays. Il vous répondra que la dernière élection a été émaillée de nombreuse fraude, qu’il était le vrai gagnant. Et qu’il ne baissera pas les bras. Insister pour savoir ce qu’il compte réellement faire, il rétorquera que la lutte continue et qu’il parviendra à l’alternance coûte que coûte. En tout état de cause, le chef de file de l’opposition ne donnera jamais de réponses précises ni intelligibles pour étayer son projet d’avenir. C’est ce qu’on appelle une irresponsabilité illimitée. Des réponses creuses et des fanfaronnades », pense l’auteur de l’article.

Selon lui, « le responsables des partis politiques sont simplement en perdition. Ils n’ont aucune vision de l’avenir. Ils ne nourrissent aucune ambition pour le pays ».

AKG (stagiaire)