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Sous alimentation: les Nations Unies au chevet des enfants malnutris du Nord Bénin

Bénin - Humanitaire
Quatre agences du système des Nations Unies accorde au Bénin, un appui financier de plus de 2,5 millions de dollars US, sur une période de trois ans, en vue de lutter contre la malnutrition chronique dans les communes rurales de Malanville et Karimama, au Nord du pays, a-t-on appris de source officielle à Cotonou.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme alimentaire mondiale (PAM), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Fond alimentaire mondial, sont les quatre structures onusiennes qui appuient le Bénin. Selon Mme Rosine Sori-Coulibaly, Coordonnateur résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au Bénin, ce projet vise à lutter contre la malnutrition chronique, en particulier celle qui touche les enfants de moins de 5 ans, qui peut occasionner de graves retards de croissance.

« En termes de résultats, ce projet devrait permettre à 15 000 femmes enceintes et à près de 40 000 enfants souffrant de malnutrition de bénéficier d'une prise en charge adéquate d'ici à la fin 2018. Au terme du projet, 8000 familles devraient disposer de latrines familiales fonctionnelles », a-t-elle expliqué.

Ce même projet, a-t-elle fait observer, devra être conduire dans les communes de Karimama et Malanville, deux localités rurales du nord du Bénin, où les plus affectées et les plus vulnérables sur le plan nutritionnel au Bénin avec un taux de malnutrition deux fois supérieur à la moyenne nationale.

Grâce à ce projet, a-t-elle estimé, « nous espérons que d'ici à la fin 2018, tous les centres de santé publics et privés des deux communes disposeront de personnel formé et d'équipement pour offrir un paquet intégré d'interventions spécifiques de nutrition aux femmes enceintes, aux mères et à leurs enfants » Le Bénin, a-t-on souligné, fait face à une forte prévalence de retards de croissance en raison d'une alimentation insuffisante ou inadaptée.

« Au niveau national, c'est 1 enfant béninois sur 3 qui en souffre », a-t-on indiqué « Ce retard de croissance se manifeste dès les premières années de la vie et cause des dommages irréversibles qui peuvent handicaper l'enfant dans sa vie quotidienne, et peuvent aussi avoir un impact négatif sur les communautés et la société toute entière », a-t-on précisé.