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Le journalisme rime avec précarité au Togo !

Togo -
La presse togolaise entre précarité et professionnalisme ? La question fait débat depuis plusieurs années sans une véritable solution pour mettre fin à la situation.
L’on déplore notamment l’absence de convention collective encadrant les conditions de vie et de travail des journalistes. Le sujet est d’ailleurs abordé dans l’ouvrage ‘’le journalisme au Togo contrainte et réalité du terrain’’.

L’auteur, Kodjo Vondoly propose dans ce livre, « la signature d’une convention collective que la presse Togolaise tarde à réaliser ».

Cette convention est la seule alternative qui, selon lui, doit définir les modalités d’entrer dans la profession, la formation et surtout l’élaboration et les contours des contrats entre les directeurs de publication et les rédacteurs.

« Sans cette convention collective, la situation ne changera pas, les patrons vont toujours embrigader les journalistes qui n’auront qu’à peine 5 000 francs CFA soit 7,62 euro à la fin du mois », a-t-il insisté.

La situation est beaucoup plus critique dans la presse écrite où le manque de professionnalisme est bien remarquable. Affinité avec les hommes politique, règlement de compte à travers les publications, etc.

« Nous constatons une dégradation du travail de la presse togolaise. C’est surtout dans la presse privé que le problème est réel, et les origines sont liées au manque de professionnalisme », a déclaré M. Vondoly.

Malgré la précarité, il y a des journalistes qui font le travail avec beaucoup d’amour et de professionnalisme, a-t-il précisé.

En 2014, le Togo a pourtant gagné dans le classement mondial de reporter sans frontière, mais cela ne suffit pas. Des réformes s’imposent pour qu’au Togo, le journalisme puisse nourrir d’avantage son homme.

D.P