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Le Travail décent loin d'être une réalité au Togo

Togo - Societe
« Le travailleur moyen au Togo est dans une situation piteuse, les 35 mille francs comme salaire de base ne représentent rien quand on tient compte des quatre piliers du social », c’est un constat des fédérations de base de la CSTT piloté par un comité de gestion transitoire à cause de la crise qui secoue cette centrale.
Selon le pacte mondiale pour l’emploi publier en 2009 par l’ l’Organisation Internationale du travail, (OIT) le travail décent repose sur des critères bien définis que les employeurs doivent respecter.

Il s’agit de « la promotion de l’emploi avec salaire décent, la protection sociale pour tous, le respect des normes internationales du travail avec un accent particulier sur les conventions fondamentales que tous les Etats doivent respecter, l’instauration du dialogue sociale dans les entreprises pour prévenir des conflits ».

Cependant, le comité de gestion transitoire de la CSTT et les fédérations de bases disent constater que les conditions de vie et de travail n’est pas reluisante au Togo.

« Le travailleurs togolais est très loin de la réalité du travail décent. Quand on s’en tient au salaire de base, le SMIG, cela ne représente rien pour le travailleur moyen et ne pourra joindre les deux bouts jusqu’à la fin du mois, il vivote», a déclaré Emmanuel Agbénou, formateur syndical.

Sur le plan social, précise M. Agbénou, le SMIG ne peut permettre à un travailleur moyen de faire face aux quatre piliers, notamment se loger, se mourir, se vêtir et se soigner.

La solution pour un travail décent au Togo, à en croire Emmanuel Agbénou, se trouve dans les textes et lois. « Il faudrait qu’on revoit les textes, qu’on diligente une étude pour fixer de manière réelle en tenant compte de la vie chère, du social du travailleur pour que le SMIG soit à la hauteur de ses besoins

Pour rappel, le CGT et les fédérations de base de la CSTT étaient en journée de réflexion jeudi à Lomé (Togo) dans le cadre de la journée mondiale du travail décent chaque 07 octobre.

L’objectif est d’attirer l’attention des employeurs sur la situation piteuse dans laquelle végètent les travailleurs togolais et faire en sorte que le travail décent soit une réalité dans le pays.

D.P