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Rpt/Unir n'est plus l'adversaire politique des opposants togolais

Togo - Politique
Les clashes entre responsables des partis politiques de l’opposition se multiplient. Visiblement, le parti au pouvoir n’est plus le principal adversaire politique des opposants togolais.
Les différentes attaques médiatiques auxquelles l’on assiste entre les responsables des partis politiques de l'opposition ces derniers jours prouvent clairement que l’union de l’opposition togolaise est quasi-impossible. Ce n'est que du pur mirage, même si le peuple a manifesté ce désir à la veille de la présidentielle du 25 avril dernier.

Tout porte à croire qu’ils attendaient tous le lendemain de la présidentielle pour réveiller les vieux démons qui avaient en main la destinée du peuple togolais depuis le temps de feu général Gnasssingbé Eyadéma.

La lutte pour l’alternance semble être mise de côté pour des règlements de compte personnels. Ils démontrent à suffisance que leur principal adversaire politique n’est plus le Rpt/Unir. Désormais, le combat semble se dérouler au sein même de l'opposition.

Le clash entre Jean Pierre Fabre et Abass Kaboua, Eric Dupy et Jean Kissi, Agbéyomé Kodjo et le Cap 2015 sont, entre autres, des exemples probants.

Face à ces "enfantillages", comme l'a fait remarqué un observateur, d’aucuns estiment même que le Togo a des opposants putatifs. Ceux à qui le peuple a donné mandat de conduire la lutte pour l’alternance se montrent aujourd'hui incapables de mener à bien cette mission. Ils sacrifient lutte pour des inutilités, des ego, etc.

A l’heure actuelle, l’opposition togolaise devrait mener des actions concrètes pour que les réformes politiques et que les élections locales soient faites. Mais elle préfère s’adonner à des attaques futiles.

Les opposants togolais ignorent qu’à cette allure, ils ratent le coche et donne champ libre au parti au pouvoir. Ils devraient apprendre du parti au pouvoir comment gérer les problèmes en interne. Comme dans toutes les relations humaines, les discordes peuvent surgir, mais les tenants du pouvoir gèrent habituellement leur problème en interne.

SJ