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Harcèlement sexuel dans les entreprises : Le mal persiste...

Togo - Societe
Souvent défini comme un ensemble de gestes envers la victime (souvent une personne hiérarchiquement inférieure), visant à avoir des relations sexuelles avec cette dernière, le harcèlement sexuel a encore de beaux jours devant. Le phénomène est souvent l'oeuvre des "tout-puissants" patron des entreprises qui veulent abuser de leurs employées. L'inverse aussi se produit parfois.
Le phénomène est condamné sous tous les cieux. De nos jours, des milliers de jeunes filles rapportent avoir été victimes d’une sollicitation sexuelle de la part de leur supérieur hiérarchique sous peine de sanction.

Si très peu arrivent à porter plainte, voire obtenir justice, le mal est très bien d’actualité et bien d’instances mises en place à cet effet sur le plan national qu’international ont du mal à le maîtriser. Et si on essayait de voir les choses autrement ?

Bien que certains responsables de sociétés soient obstinément libidineux à point de briser l’ambiance professionnelle conviviale au sein de leurs entreprises par des caprices sexuelles qui anéantissent psychologiquement leurs victimes à longueur de journées, on ne peut nier que les victimes soient détentrices de leur propre « malheur ».

Mode, provocation ou insouciance ?

Elles sont aujourd'hui des dizaines de milliers filles, même des femmes au foyer à « sortir presque nues dans la rue » (leur habillement devient provocateur), avec des attitudes déconcertantes devant leurs supérieurs en pleins moments de travail. Bien de femmes salariées ont du mal à faire une différence entre tenue de service et celle de soirée.

Et si ces femmes se plaignent à la fin de harcèlement sexuel, il leur conviendrait de se demander ce qui n’a pas marché.

En effet, il est judicieux de reconnaître que ce n’est pas tous les chefs d'entreprises qui ont envie de sauter sur leurs assistantes ou secrétaires. Et pendant que ces oiseaux, quoique rares, s’attellent à créer de meilleures conditions de travail pour leurs collaborateurs, nombreuses sont ces jeunes femmes issues pour la plupart des grandes écoles de la place à pousser l'outrecuidance jusqu’à tutoyer leur patron.

Envie de se faire désirer, insouciance de leur mauvaise conduite ou encore besoin d’une considération particulière ? Dans tous les cas, l’extravagance vestimentaire et comportementale chez ces jeunes dames en milieu professionnel est monnaie courante. On finit par croire que c’est soit le Dg qu’elle veut se mettre entre les cuisses ou un gros client de la société qu’elle entend conquérir.

Une employée de banque de la place nous confiait qu’elle connaissait bien les horaires mensuels de chaque gros client. Elle s’habillait et se coiffait en conséquence et se faisait une de ces beautés pour ces rares jours du mois où ces hommes friqués viennent soit pour un dépôt ou un retrait.

Même si elle ne l’a pas précisé dans sa confidence, il est clair qu’avec ces intentions, les autres clients sont jugés d’emblée moins importants et bénéficient de beaucoup moins d’attention.

Et si par malheur, elles se retrouvent à deux ou plus à viser un même monsieur, l’entreprise périt sous le choc d’une incontestable compétition d’habillement ou à l’exhibitionnisme au détriment des priorités professionnelles.

N’est-ce pas une femme qui se veut digne et professionnelle, sait s’habiller et bien se tenir vis-à-vis de ses collègues et de son supérieur hiérarchique ? Elle devrait aussi savoir que ses parties intimes ne sont une garantie pour garder son emploi ou charmer un client. Le professionnalisme doit être la priorité.

Il est de plus en plus difficile pour elles d’ouvrir les yeux sur les réalités et les challenges qui s’imposent à une femme salariées dans les sociétés africaines, envahies davantage par l’aliénation culturelle.

Cependant, c’est le lieu de saluer la bravoure celles qui ont été innocemment victime de harcèlement qui ont tant bien que mal survécu à cette cruauté et continuent de mettre leur professionnalisme au service des autres.