Pourquoi le choix des matières chez les élèves ?
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Togo
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Education
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C’est devenu presqu'une habitude chez certains élèves de taxer certaines matières au programme de « bêtes noires » et de décider de ne plus suivre ces cours. Cette situation est plus récurrente dans les collèges et lycées.
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Il arrive à de nombreux élèves d'avoir des difficultés à comprendre une matière. Cela peut arriver. Mais lorsque l'élève décide lui-même de ne plus apprendre ou suivre ce cours, il se pose alors un problème.
Il est clair pour tous que le nombre des matières augmente au fur et mesure que l'élève évolue. Cela engendre parfois un problème d’assimilation des cours.
« Depuis le collège, je ne comprenais pas les cours d’anglais et notre professeur aussi ne travaillait qu’avec ceux qui s’y intéressent. Du coup, je n’ai plus accordé d’importance à cette matière. Ma plus forte note est 6 /20 », nous explique Dossou, élève en classe de 1ere D.
Parfois, c'est certains élèves, compte tenu de la série qu'ils ont choisi, décident de ne pas accorder d'importance aux cours dont les coefficients sont faibles. Pour ceux-ci, l’essentiel est de se consacrer aux matières fondamentales et avoir une bonne note.
« Les coefficients sont très faibles pour que j’accorde autant d’importance à ces cours. Je préfère apprendre des matières de bases de ma série pour ne pas les rater et heureusement je suis en série littéraire », raconte Félix en Tle A4
« C’est vraiment une désolation lorsque je suis devant une classe littéraire. Les salles sont habituellement vides surtout lorsque le cours se déroule dans l’après-midi. Il y a des élèves que je ne rencontre que sur les feuilles et leurs notes sont aussi conséquentes. En tant qu’éducateur, je ne peux que les motiver à aimer ma matière, même si parfois cela me met hors de moi », déplore un enseignant de sciences physiques.
Les matières négligées peuvent être plus faciles lors des évaluations. Et des matières de base peuvent se révéler difficiles. Alors, ces cours à faibles coefficients seront d’un grand secours.
Rater le cours privilégié et le cours à faible coefficient conduit automatiquement à l’échec. Mais nombreux sont les élèves qui ne s’en rendent pas compte.
Le réel problème de ces élèves n’est pas la difficulté qu'ils ont à comprendre un cours. C'est un refus de faire des efforts. La plupart du temps, ces matières ne sont pas aussi difficiles qu'ils le croient.
Magnim (stagiaire).
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