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Libération du camp du RSP et arrestation de Djibrill Bassolé, en vedette dans la presse burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les journaux ont largement commenté ce mercredi, la situation nationale marquée par l’arrestation, la veille, de Djibrill Bassolé, ainsi que la libération du camp Naaba Koom, de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur d’un coup d’Etat, il y a deux semaines.

"Le camp Naaba Koom libéré", arbore en manchette, L'Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés du Burkina Faso qui publie un communiqué du Service d'information du gouvernement (SIG).

Selon ce communiqué, face à la situation qui était devenue intolérable pour le peuple burkinabè, les Forces armées nationales (FAN) ont pris leur "responsabilité avec succès".

"Ainsi, tour à tour, les places ou camps occupés par l'ex RSP, notamment le camp Naaba Koom, ont été libérés par nos vaillantes forces de défense et de sécurité", précise le document, avant d'ajouter que le bilan des opérations sera établi ultérieurement.

Pour sa part, le quotidien Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) titre à sa Une: "Kosyam (palais présidentiel du Burkina Faso, Ndlr) est libéré", mentionnant que le général Gilbert Diendéré est en fuite.

Quant au quotidien national Sidwaya, il affiche à sa Une : "Putsch au Burkina : Quelques lieux stratégiques aux mains des loyalistes, 300 éléments du RSP en reddition".
Le même journal informe que le général Djibrill Bassolé a été arrêté, hier mardi, à son domicile à Ouagadougou.

A ce sujet, Aujourd'hui au Faso, un autre quotidien privé, renseigne que ‘'hier aux aurores, tout le périmètre autour de sa maison, a été cerné, et c'est aux environs de 11 heures, que Djibrill Bassolé a été arrêté".

Le confrère rappelle que le lundi 28 septembre, les "ouailles" du Général Bassolé ont tenté, via les réseaux sociaux et des communiqués dans la presse, non seulement de démentir les accusations de la transition sur l'ancien ministre des Affaires étrangères, relatives aux recours des Djihadistes, mais aussi, de faire diversion sur sa présence ou non sur le territoire burkinabè.