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L'action contre les ex-putschistes saluée à Ouagadougou

Burkina-Faso - Politique
L'assaut mené mardi soir à Ouagadougou contre le camp où étaient retranchés les militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a été salué par bon nombre de Burkinabè, qui estiment qu'il s'agit de la "fin" du chef des ex-putschistes, le général Gilbert Diendéré, bras droit de l'ancien président Blaise Compaoré.

Quand l'assaut a été donné, le général Diendéré s'est réfugié chez l'ambassade du Vatican après avoir échoué de se réfugier à l'ambassade des Etats-Unis, selon des sources concordantes.
Il a déclaré craindre qu'il n'y ait eu "beaucoup de morts" lors de l'assaut.
"Gilbert Diendéré répondra de ses actes. Finie la propagande de leur témérité ignoble", a dit un citadin, Issouf Sidibé.
"Avec le peuple et les forces armées, nous sommes vainqueurs. Cependant, nous ne dormons pas sur notre succès, ayant un œil vigilant sur notre territoire pour ne pas être surpris de l'entrée des ennemis terroristes", a conseillé un jeune commerçant de 22 ans, Salfo Tiemtoré.
Pour un autre citadin, Ibrahima Zongo, le général a perdu son grade. "Qu'on arrête de l'appeler général", ajoutant que "comme le capitaine Thomas Sankara disait +un militaire sans formation est un criminel en puissance+".
Mercredi matin, l'armée loyaliste continue l'opération de ratissage dans le quartier huppé de Ouaga 2000, qui abrite la caserne des membres du RSP, ex-garde de Blaise Compaoré et le Palais de la présidence du Faso.
La vie a repris dans les autres quartiers de Ouagadougou. Mais l'aéroport international de Ouagadougou reste fermé.
L'incident intervient six jours après que le coup d'Etat des éléments du RSP fut interrompu grâce à la médiation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'intervention des troupes fidèles au gouvernement de transition.
Le Burkina Faso traverse une période de transition depuis octobre 2014, date à laquelle le régime de Blaise Compaoré, au pouvoir pendant 27 ans, était tombé sur fond de révolte populaire. Fin