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Les autorités de transition vont relancer le processus électoral

Burkina-Faso - Politique
Au lendemain de l'opération militaire contre les membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteurs du dernier coup d'Etat avorté, qui refusaient de se désarmer, le président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, a exprimé sa volonté de relancer le processus électoral,interrompu par le putsch.

"Restons mobilisés à l'appel de la Nation pour la poursuite du processus électoral dont nous fixerons bientôt les nouvelles échéances en concertation avec les partis signataires de la charte", a déclaré mercredi soir M. Kafando, dans le camp des ex-putschistes, désormais aux mains de l'armée loyaliste.
"Une page de notre histoire est ainsi tournée" et "le nouveau Burkina est marche", a-t-il ajouté.
Maintenant que les choses commencent à rentrer dans l'ordre, "je pense que la transition fera bien d'accélérer le processus électoral", a confié un membre du Conseil national de la transition (CNT, Parlement intérimaire) sous le couvert de l'anonymat.
Le 23 septembre, date à laquelle a pris fin le coup d'Etat des militaires du RSP, le Premier ministre de transition, Isaac Zida, a évoqué un report de "plusieurs semaines" des élections initialement prévues le 11 octobre.
"Pour les élections, il va falloir un aménagement technique par un report de plusieurs semaines", a-t-il déclaré.
Le coup d'Etat, qui a eu lieu à quatre jours de la campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives, a failli plonger le Burkina Faso dans une crise profonde.
Pour la présidentielle, sur les 16 candidats provisoires après le premier tri, ils seront 14 en lice pour la magistrature suprême du Burkina Faso. Dans cette liste définitive, il y a quatre candidats indépendants et deux femmes.
Tous les proches de l'ancien président Blaise Compaoré, dont deux de ses ministres, Djibril Bassolé (Diplomatie) et Yacouba Ouédraogo (Sport), ont été recalés, pour leur soutien au projet de modification de la Constitution, ou figuré dans son dernier gouvernement.
Leur inclusion était l'une des revendications des auteurs du coup d'Etat avorté.
"Avec cette forfaiture ratée de Diéndéré, je pense que tout le monde est d'accord que le peuple ne reviendra pas sur sa décision (d'exclusion)", a dit un acteur de la société civile. Fin