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Le putsch, un 'has been'; cap sur les élections générales

Burkina-Faso - Politique
Le coup d’État est désormais conjugué au passé sur la terre des hommes intègres. Même-si le couvre-feu de 23h à 5h30 est toujours en vigueur, la vie reprend son cours normal. Les Burkinabè sont désormais tournés vers l'organisation des élections générales qui doivent signer la fin de la transition.
"Il était une fois, ... le putsch de Diendéré..."

Depuis le 17 septembre, la transition burkinabè a été ébranlée par le putsch piloté par l'ancien bras droit de Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré N°1 du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ce dernier et quelques irréductibles de ce corps d'élite ont refusé de rendre les armes comme convenu dans un accord avec les forces loyalistes du Faso. Celles-ci ont été obligées de lancer un assaut contre le camp qui abritait les derniers éléments du RSP. Après avoir trouvé refuge dans une enclave diplomatique, Gilbert Diendéré a été remis hier aux autorités de la transition.

Lorsqu'il prenait refuge chez l'ambassadeur du Vatican à quelques mètres du palais de Kosyam, le général Diendéré a indiqué qu'il se mettrait à la disposition de la justice lorsque "situation sera plus calme".

On peut dire qu'il aura tenu parole le jeudi 1er octobre dans l'après-midi, en sortant de lui-même de la résidence du Nonce apostolique. Cependant, cette reddition du général putschiste ne s'est pas faite sans négociations; ce dernier réclamant des garanties de sécurité pour sa famille.
Cueilli par les autorités du Faso, M. Diendéré a été conduit au camp de gendarmerie Paspanga, non loin du centre-ville.

Pivot du putsch, Diendéré entre les mains de la justice ne peut plus nuire à la transition qui doit maintenant s'atteler à l'organisation des élections législatives couplées avec la présidentielle.