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Football: Kodjovi Obilalé, «un destin foudroyé»

Togo - Sport
Grièvement atteint par deux balles dans le corps, en janvier 2010 lors de l'attaque à mains armées du car de la sélection togolaise, en marge de la Coupe d'Afrique des nations en Angola, Kodjovi Obilalé a été déclaré mort pendant quelques heures.
Mais à l'inverse de trois personnes qui ont perdu la vie ce jour-là, l'ancien gardien formé à Niort puis Lorient n'a pas succombé.

Celui qui a perdu une partie de l'usage de ses jambes raconte aujourd'hui son long calvaire dans un autobiographie intitulée : «Un destin foudroyé». Il nous fait vivre la trajectoire d'un football africain à la recherche de la gloire : de son Togo natal à l'Europe, de son club de quartier à l'équipe nationale, de l'agent véreux aux instances africaines corrompues. C'est une leçon de vie que le Breton d'adoption livre dans son ouvrage.

Extraits

«Un intense sentiment de vide et d'inutilité»

«Suite à l'attentat, pendant des mois, j'ai éprouvé la sensation d'être un mort-vivant. Un intense sentiment de vide et d'inutilité. Le temps s'étirait pour bien me mettre sous le nez que ma vie était foutue. On m'avait jeté sur le bord de la route et l'humanité tout entière poursuivait son chemin. À la Fédération togolaise de football notamment, on m'avait un peu trop vite oublié. J'étais devenu un problème insurmontable qu'on ne voulait plus voir ».

«Inutile d'assassiner un cadavre».

«Je me sentais si peu vivant que je n'aurais pas pu voir l'idée de me suicider. Inutile d'assassiner un cadavre, car c'était bien ce que j'étais devenu à mes yeux ».

«Un destin foudroyé», à paraître le 7 octobre aux éditions Talent Sport. Préface de Christian Gourcuff.