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Revue de presse du vendredi 18 septembre 2015

Togo -
Le report du sommet international sur la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique à Lomé et le coup d’Etat militaire au Burkina Faso sont les principaux sujets qui font la une des journaux parus cette fin de semaine.
« Le Sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique à Lomé, reporté au 1ersemestre 2016, la faute aux logistiques », titre ce vendredi L’Union pour la patrie.

« Prévue pour se tenir du 4 au 7 novembre 2015, la conférence internationale sur la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique ne présageait pas, jusqu’à la semaine dernière un report des dates »,
écrit le journal.

« Sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes, les pirates du régime ont englouti des milliards dans une aventure périlleuse, chronique d’un naufrage », écrit L’Alternative.

« Le fameux sommet sur la sécurité maritime, le saint Graal que voulait s’offrir Faure Gnassingbé pour dissiper un tant soi peu le boulet de la présidentielle frauduleuse qui colle à ses pieds est
reporté à une date ultérieure, disons carrément annulé », estime l’hebdomadaire.

Au journal d’ironiser que « la faute de ce qui apparait comme un fiasco retentissant n’est pas imputable aux pirates qui sévissent en mer, encore moins à la pierre bleue Unir de Glidji qui évoquait la colère des dieux de la mer qu’on devrait calmer par des sacrifices, mais de la gestion chaotique, sans vision de Faure Gnassingbé ».

L’information est également à lire dans les colonnes du quotidien privé Liberté qui écrit «annulation du sommet sur la piraterie maritime, les non-dits d’un camouflet pour le pouvoir de Lomé ».

Le journal ironise que « cette rencontre internationale sur la sécurité maritime et le développement en Afrique est préparée comme le retour de Jésus-Christ sur terre, avec une agitation permanente ».

« Le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale échappent à une catastrophe lors de leur visite sur le chantier de l’hôtel 2février », pense savoir le même journal.

« Le peuple burkinabè résiste à un coup d’Etat militaire contre la révolution, mouvement suspect de Blaise Compaoré, appels à la mobilisation, grève générale », écrit L’Alternative.

Selon le journal, les reliquats du système Blaise Compaoré, a réussi à mettre fin, depuis mercredi dernier à la transition politique qui était à quelques semaines de son terme.

« Retour sur les agissements d’une garde présidentielle de 1500 éléments, manipulée par des proches du déchu Blaise, qui fait chanter tout un peuple », écrit le journal.

Le quotidien privé Liberté aussi parle de ce coup d’Etat et fait savoir que « la démocratie est mitraillée au Burkina Faso ».

« Si beaucoup le pensent tout bas, il urge de dire à haute voix que la proximité de l’ancien président Blaise Compaoré réfugié en Côte d’Ivoire n’était pas de nature à conférer la quiétude au processus de transition. Mais au-delà de toute réaction, c’est le mutisme d’Alassane Ouattara qui résonne un adoubement des putschistes », indique le quotidien privé.

« Qui a dit que l’Afrique n’est pas malade de ses dirigeants ?», se demande le même journal.

Sur le même sujet, L’Union pour la patrie annonce qu’au Burkina Faso, le président français François Hollande a déclaré que les militaires français n’ont «pas à interférer » dans les agitations.