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Une dizaine de civils décapités lors d'une attaque de Boko Haram (sources sécuritaires)

Cameroun - Societe
Environ neuf personnes habitant à Haïssa Hardé, petit village proche de la ville de Mora dans la région camerounaise de l'Extrême-Nord, à la frontière nigériane, sont mortes décapitées lors d'une attaque présumée de Boko Haram survenue dans la nuit de mercredi à jeudi, rapportent des sources sécuritaires.

L'attaque a eu lieu aux environs de 02h00 (01h00 GMT) du matin, selon ces sources.
Le bilan fait état en outre de "plusieurs maisons incendiées", des habitations de construction sommaire, coiffées de toiture en paille, un habitat typique des régions sahéliennes du Nord-Cameroun.
Au cours de la même nuit, environ une heure plus tard, une autre attaque attribuée à la secte islamiste nigériane a tué deux soldats de la marine camerounaise et détruit deux véhicules militaires ainsi que deux gros camions de transport de marchandises à Dabanga, à en croire les mêmes sources jointes par Xinhua.
C'était une embuscade ayant visé une patrouille d'une unité des forces de défense et de sécurité camerounaises faisant partie d'un important dispositif opérationnel mis en place par les autorités du pays, notamment pour lutter contre ce groupe terroriste affilié à l'Organisation de l'Etat islamique (EI) active au Moyen-Orient.
Dans la ville de Mora justement, les services de sécurité déclarent avoir mis la main sur cinq personnes suspectées de vouloir commettre des attentats, en possession d'explosifs.
Ces attaques surviennent dans un contexte de recrudescence des assauts de Boko Haram au Cameroun, de plus en plus marqués par des attentats-suicides. Les plus récents, au nombre de deux comme la plupart des précédents, ont causé au moins 9 morts et 24 blessés dimanche matin à Kolofata, autre localité de l'Extrême-Nord proche de la frontière nigériane, selon des sources militaires.
La veille, l'armée camerounaise avait annoncé avoir stoppé une tentative d'incursion à Balgaram, tuant plusieurs jihadistes présumés.
C'est dans ce contexte que le général Bouba Dobékréo a été pris vendredi ses fonctions de commandant du premier secteur basé à Mora de la Force multinationale mixte (FMM) de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT), en cours d'opérationnalisation.
Sous commandement nigérian, cette force commune est prévue d'être dotée de 10.500 hommes dont 8.500 soldats, et 2.000 gendarmes et policiers, fournis par le Cameroun, le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Bénin, d'après les effectifs communiqués à Xinhua par une source proche du dossier. Fin