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l'ANC promet de faire appel du jugement sur la saga Omar el-Bechir

Afrique du Sud - Politique
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l'African National Congress (ANC), a promis jeudi de faire appel de la décision de justice accusant le gouvernement de ne pas avoir arrêté le président soudanais Omar el-Bechir.
"Nous pensons que ce jugement aura un impact important sur les engagements internationaux futurs et que par conséquent il ne devrait pas rester ainsi", a déclaré le porte-parole national de l'ANC, Zizi Kodwa.
La Haute-Cour du Gauteng Nord à Pretoria a rejeté mercredi la demande du gouvernement de pourvoi en appel contre son jugement ordonnant l'arrestation de M. el-Bechir.
Pour les juges, M. al-Bechir ne jouissait pas d'une immunité et pouvait être arrêté ou encore poursuivi d'après le droit international coutumier en tant que chef d'Etat en exercice.
Le jugement a souligné que l'Afrique du Sud avait le devoir d'arrêter M. al-Bechir lorsque ce dernier participait au 25ème Sommet de l'Union Africaine à Johannesburg à la mi-juin.
Selon les juges, le gouvernement a agit "illégalement et contrairement à la constitution" en laissant M. el-Bechir quitter le pays au mépris d'un ordre de la Haute-Cour du Gauteng Nord à Pretoria, qui empêchait M. al-Bechir de quitter le pays.
La cour avait émis l'ordre alors que M. al-Bechir se trouvait en Afrique du Sud pour participer au Sommet de l'UA suite à un mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) ordonnant son arrestation pour crimes présumés contre l'humanité.
Le gouvernement sud-africain s'est défendu en expliquant qu'il ne pouvait pas arrêter le président soudanais car il se trouvait en Afrique du Sud pour participer au sommet de l'UA en tant qu'invité de l'UA.
L'endroit où s'est déroulé le sommet était une zone de l'UA où M. el-Bechir s'était vu accorder l'immunité, selon le gouvernement.
En 2013, l'UA a décidé qu'aucun chef d'Etat africain en exercice ne devrait être traduit devant la CPI.
"L'Union Africaine jouit du même statut que les Nations Unies et les autres institutions multinationales sur les sujets liés aux immunités accordées aux participants. L'importante union continentale d'Afrique ne peut pas être et ne devrait pas être traitée différemment", a souligné M. Kodwa. Fin