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10 morts, 14 blessés dans le double attentat-suicide de Kolofata, dans l'Extrême-Nord

Cameroun - Societe
Dix personnes ont été tuées et quatorze autres blessées dans un double attentat-suicide survenu dimanche matin à Kolofata (Extrême-Nord), où l' épouse du vice-Premier ministre en charge des Relations avec les Assemblées Amadou Ali avait été enlevée avec une quinzaine d'autres personnes en juillet 2014, selon un bilan provisoire donné par des sources militaires.

C' est une attaque attribuée à la secte islamiste nigériane Boko Haram. Les deux auteurs seraient deux jeunes garçons, a fait savoir le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, joint par Xinhua quelques heures après
l'annonce de ces actes terroristes.
"Il s'agirait de jeunes enfants, apparemment de jeunes garçons, dont l' âge varie entre 14 et 16 ans. Voilà les informations brutes que j' ai reçues et qui méritent d' être confirmées par le gouverneur [de la région de l'Extrême-Nord] ", a précisé le ministre, qui a pour sa part fait état de 7 morts dans les deux attentats commis dans "deux endroits différents".
L'identité des victimes reste encore à déterminer, ont indiqué les sources militaires.
L'un des deux attentats kamikazes a eu lieu au quartier Latin, une zone de Kolofata où se découvre une forte concentration de réfugiés nigérians ayant déserté leurs foyers pour fuir les violences commises par la secte islamiste nigériane, selon des sources communautaires. Le deuxième a été signé au marché principal de cette petite ville proche de la frontière nigériane.
Kolofata est la dernière ville avant Kerawa, localité située à la frontière nigériane et cible également de deux attentats terroristes qui ont causé plus d' une quarantaine de morts et plus d' une centaine de blessés le 3 septembre.
A ce jour, le Cameroun enregistre neuf attentats kamikazes commis sur son sol par Boko Haram en l'espace de trois mois. Les premiers, au nombre de deux aussi, avaient eu lieu le 12 juillet à Fotokol, autre localité de la frontière nigériane, suivis par trois autres deux semaines plus tard à Maroua, la principale ville de la région de l'Extrême-Nord. Fin