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La Monusco préconise un renforcement de la collaboration contre les FDLR

Congo RDC - Politique
La mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) demande aux autorités de renforcer la collaboration militaire, pour faire face au nouveau mode opérationnel des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR, rébellion rwandaise) dans l'est du pays.

"Le travail à faire contre le FDLR reste encore très immense pour nous la Monusco et les autorités de la RDC", a lancé mercredi Charle Antoine Bambara, directeur de l'information public de l'ONU en RDC.
Pour la Monusco, les modes opératoires de ce derniers jours prouvent suffisamment que les rebelles de FDLR détiennent encore la capacité de nuisance importante, a-t-il décalré.
M. Bambara a appelé les autorités de la RDC à revoir la coopération militaire entre le Forces armées de la RDC (FARDC) et la Monusco contre le FDLR.
En moins d'une semaine, les FDLR ont lancé deux attaques contre les FARDC, qui ont coûté la vie à six militaire de la garde républicaine et quelques civils.
Le président de la RDC avait interrompu la coopération militaire FARDC-Monusco dans l'opération contre les FDLR au début de l'année dernière.
"Depuis longtemps, la Monusco n'a cessé ici et ailleurs de réitérer son appel au gouvernement pour que des opérations conjointes puissent démarrer dans l'est contre les FDLR",a indiqué M. Bambara.
L'ONU avait conditionné sa collaboration suite à la nomination des deux officiers de l'armée comme chefs des opérations armées dans l'est, alors que l'ONU les accusaient de violations des droits de l'homme.
"Nous espérons que dans le cadre de dialogue stratégique qui a été engagé dans une certaine mesure, entre autre cette reprise de la coopération, nous espérons avoir un accord pour que ces opérations
puissent redémarrer", a-t-il poursuivi.
D'après le directeur de information publique de la MONUSCO, ces derniers temps, il y a une recrudescence des attaques des FDLR.
"Nous voulons voir un terme à ce problème sécuritaire dans le Nord-Kivu, nous pensons que cela est inadmissible. L'union fait la force et c'est ensemble que nous sommes beaucoup plus forts pour faire face à ce problème sécuritaire afin de ramener la paix aux niveau des habitants du Nord-Kivu", a-t-il conclu. Fin