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Les populations riveraines, victimes de l’élargissement de la voie Colombe de la paix-Aéroport, pointent un doigt des personnes qui agissent au nom de l’Etat

Togo - Societe
Les travaux d’élargissement sur la voie allant de la Colombe de la paix à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma, a fait mettre 48 occupants de ladite voie, maisons et immeubles compris, en demeure, une procédure que les populations riveraines taxent de viciée.
Unies pour porter l’affaire auprès des autorités judiciaires, ces populations ont mis en place un collège d’avocats qui se charge de l’affaire et ont pu obtenir ce 03 septembre 2015 une ordonnance de sursis. L’annonce a été faite ce jeudi au Collège Saint Joseph à Lomé aux professionnels des médias, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

« Nous avons reçu une mise en demeure de l’huissier de justice Bertille T. Pele à la requête de la direction des affaires domaniales et cadastrales du Togo, nous donnant huit jours afin que nous cassions nous-mêmes nos maisons depuis la Colombe de la paix jusqu’au niveau des rails pour permettre l’élargissement de la nouvelle voie qui sera de 28 mètres », a fait savoir M. Crédo Tété, chargé de communication des riverains.

A cette rencontre avec la presse, les populations riveraines ont soutenu qu’elles sont pour les travaux de développement des réseaux routiers, mais ont demandé à être associées aux décisions et être dûment indemnisées.

« La Direction des affaires cadastrales n’a pas fait les démarches idoines avec les riverains, mais ils ont fait le métrage depuis bientôt un an et le plus surprenant, c’est qu’on nous dise que si d’ici vendredi nous ne cassons pas nous-mêmes nos maisons, ils viendront casser nos maisons à nos charge », a ajouté M. Crédo Tété, riverain.

« Des tierces personnes ne font pas des choses au nom du gouvernement et loin des règles de l’art ? », telle est la question que se posent les riverains au vu de tous ces faits. Puisque, soutiennent-ils, il a
été rapporté aux autorités que les populations ne possèdent pas de titres fonciers.

Pour eux, il s’agit d’un « mensonge ». La preuve, c’est qu’en 24 heures, sur les 48 maisons et immeubles concernés par la mise en demeure, 30 titres fonciers ont pu être rassemblés.

Denise A.