Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:20:56 AM Samedi, 20 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Affaire de chantage contre le Roi du Maroc : 'Le Seuil' refuse de publier le livre des deux journalistes français

Maroc - Societe
Alors que les deux journalistes et écrivains français, Eric Laurent et Catherine Graciet, sont mis en examen pour "chantage" et "extorsion de fonds" au Roi du Maroc, et sont en liberté sous surveillance, ils viennent de perdre l’éditeur de leur ouvrage en préparation sur le règne de Mohamed VI
A travers un communiqué, la maison d'édition ‘‘Le Seuil’’ a annoncé avoir renoncé à la publication du livre des deux journalistes français. Raison évoquée par ‘‘Le Seuil’’, la dissolution de facto de ‘‘la relation de confiance’’ entre l'éditeur et les auteurs Eric Laurent et Catherine Graciet. Il est dès lors souligné que ‘‘dans ces conditions, la publication envisagée ne saurait avoir lieu’’.

Cette décision intervient à la suite des propos d’Eric Laurent, qui indiquait avoir toujours l’intention de faire paraître son ouvrage bien qu’il soit mis en examen ensemble avec sa consœur Catherine Graciet pour "chantage" et "extorsion de la somme de trois millions d'euros " au Roi du Maroc.

On se rappelle que cette affaire a éclaté jeudi dernier avec l’arrestation d’Eric Laurent et de Catherine Graciet, à la sortie d’un restaurant dans Paris, restaurant dans lequel ils ont eu une discussion enregistrée à leur insu, avec l’avocat du royaume chérifien, et au cours de laquelle, ils étaient d’avis à échanger la non publication de leur ouvrage sur Mohamed VI et le Maroc, contre une enveloppe de trois millions d'euros.

La suite est connue de tous, ces deux journalistes écrivains qui ne sont pas à leur premier ouvrage sur le royaume du Maroc, qui faisaient l’objet d’une plainte pour "chantage" et "extorsion de fonds", seront arrêtés et placés en garde à vue pendant plus de 30 heures dans les locaux de la BRDP (Brigade de répression de la délinquance contre la personne), ensuite, ont été déférés vendredi dernier devant un juge d'instruction qui les a aussitôt mis en examen. Ils seront finalement libérés mais mis en examen par trois juges du Parquet de Paris chargés d’instruire le dossier. Leurs avocats continuent de crier que leurs clients ont été victimes d’un traquenard.