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Formation d'un nouveau gouvernement de 20 membres dont six femmes

Burundi - Politique
Le chef de l'Etat burundais Pierre Nkurunziza a procédé lundi soir à la nomination d'un nouveau gouvernement composé de 20 membres dont 6 femmes.

Les membres du nouveau gouvernement ont prêté serment mardi devant le président de la République et le Parlement.
Dans ce gouvernement, on note 14 nouvelles entrées, 5 ministres qui gardent leurs postes et 1 qui a changé de poste.
Sur les 20 ministres, 15 sont issus du CNDD-FDD, 1er parti au pouvoir depuis 2005, et 5 autres de la branche des Forces Nationales de Libération (FNL), qui fait partie de la coalition "Abigenga-Mizero y'Abarundi" (Indépendants-Espoir des Burundais) du principal opposant politique burundais, Agathon Rwasa.
Le CNDD-FDD, 1er parti au pouvoir et formation politique du président Nkurunziza, a remporté les élections législatives du 29 juin, tandis que la coalition d'Indépendants-Espoir des Burundais d'Agathon Rwasa s'est classée deuxième dans ces scrutins.
Le parti UPRONA, qui a la première vice-présidence de la République, ne compte aucun ministre dans le nouveau gouvernement.
Le 20 août, en prêtant serment pour son dernier mandat présidentiel, le président Nkurunziza a promis le retour effectif de la paix et de la sécurité sur tout le territoire national, endéans une période de deux mois.
Depuis le début de la nouvelle crise politico-sécuritaire au Burundi fin avril dernier, les Nations Unies et l'Union Africaine insistent sur la nécessité pour les Burundais de relever les défis de la paix et de la sécurité.
Le chef d'Etat ougandais Yoweri Kaguta Museveni, en relançant le dialogue politique inter-burundais le 14 juillet dernier, au nom de la Communauté est-africaine (EAC), a conseillé aux uns et aux autres de "ne pas radicaliser leurs positions dans les débats".
Le médiateur ougandais appelle à conclure un accord politique dans l'intérêt supérieur de recouvrer rapidement la paix et de la sécurité au Burundi.
La reprise de ce dialogue, suspendu le 19 juillet dernier, soit deux jours avant le scrutin présidentiel de 2015, demeure bloquée à ce jour. Fin