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La presse marocaine focalise sur la campgane électorale

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mercredi ont focalisé leurs commentaires sur la campagne électorale et le rôle des élus dans le développement local.
Aujourd'hui le Maroc+ fait savoir que le PAM (Parti Authenticité et Modernité-opposition) et le PJD (Parti Justice et Développement- au pouvoir) sont les deux partis qui dépenseront le plus pendant cette campagne, avec 30 millions DH chacun. 

Avec le PI (parti de l'Istiqlal), ils sont les trois partis au plus gros budget et au plus grand nombre de candidats. Le MP (Mouvement populaire) prévoit de dépenser uniquement le montant de la participation de l'Etat. Son budget ne devrait pas dépasser 3,5 millions de dirhams, selon Mohand Laenser, secrétaire général du MP, ajoute-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ aborde la problématique de l'abstention des électeurs. Cette abstention "ne ferait du tort qu'aux candidats probes et à ceux qui ne distribuent pas de l'argent ou des prébendes. Dans notre contexte, elle ne sert que les intérêts des lobbies de la corruption et de la rente", indique le quotidien, appelant les apôtres de l'abstention à évaluer leurs choix et leurs conséquences sur le pays.

Le changement au Maroc ne sera accompli que par le combat démocratique et à travers les institutions, en l'occurrence par les élections, comme cela se produit dans tous les pays du monde, note-t-il, mettant en garde contre l'adoption d'une conduite "équivoque" et de "slogans faciles" qui "ne vont absolument pas servir le combat que mène le peuple marocain pour la justice sociale et la dignité".

+L'Opinion+ indique que le pari aujourd'hui est de rompre avec les politiques centralisées en matière de développement économique, social et culturel qui se sont d'ailleurs avérées vaines, pour leur substituer des approche modernes adossées au principe de développement progressif.

"C'est un chantier constitutionnel cardinal et il faut bien se donner les moyens de sa réussite", estime le journal. Si sur le plan juridique et administratif le terrain est pratiquement balisé, c'est sur celui des compétences que tout va devoir se jouer et les échéances du 4 septembre en sont le principal déterminant qui renvoie toute la responsabilité aux électeurs après celle des formations politiques dans le choix de leurs candidats, relève-t-il.

+Libération+ cite une déclaration de Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP (Union Socialiste des Forces Populaires – opposition), qui a appelé l'Etat et toutes ses composantes à la mobilisation générale et à faire preuve d'une vigilance accrue pour combattre la corruption électorale lors des scrutins communaux et régionaux du 4 septembre. 

"Il ne peut y avoir de différence entre des barrons trafiquants d'élections et des terroristes qui menacent la sécurité des citoyens", a-t-il dit lors d'un meeting.