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Le Maroc abrite un nouveau round de pourparlers inter-libyens

Maroc - Societe
Les représentants des principales parties libyennes aux conflit se sont retrouvés jeudi à Skhirat, près de la capitale marocaine Rabat, pour un nouveau round de pourparlers politiques pour le rétablissement de la paix en Libye.

Les discussions, qui se déroule, comme auparavant, sous les auspices du représentant spécial du secrétaire général pour l'ONU en Libye, Bernardino Leon, vont se focaliser sur l'accélération du dialogue en vue de parvenir à une entente politique entre les parties libyennes, y compris un accord sur un gouvernement d'entente nationale.
Bernardino Leon, s'est dit optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord sur la formation d'un gouvernement d'union nationale, étape cruciale vers une sortie de crise politique dans un pays miné par les rivalités et livré aux milices et aux groupes armés. "Je continue à penser que, vers le 10 septembre, on sera en position d'avoir un accord final", a dit M. Leon dans une interview diffusée mercredi sur France 24.
Aussi et devant le Conseil de sécurité, l'envoyé spécial de l'ONU en Libye, s'est félicité, mercredi, du fait que le processus de paix, initié il y a sept mois, ait réussi en grande partie à réduire le manque de confiance qui existait entre les acteurs politiques libyens, et à aboutir à un accord sur une feuille de route traçant le chemin de sortie de la crise politique et de la fin du conflit armé qui ravage la Libye depuis plus d'un an.
Le nombre croissant des acteurs politiques souhaitant se joindre aux processus de pourparlers a été un indice rassurant du soutien dont jouit celui-ci parmi les différentes franges du peuple libyen, s'est réjoui M. Leon. Le diplomate onusien a estimé que le processus de dialogue constitue l'unique démarche légitime par le biais de laquelle les Libyens pourront garantir la continuité de la transition démocratique enclenchée dans leur pays, assurant que ce processus a démontré toute sa résilience face aux manœuvres des parties qui cherchent à le faire capoter.
Il a, à cet égard, exhorté les leaders politiques dans la Chambre des représentants et le Congrès général national à saisir cette occasion unique et historique de devenir des faiseurs de paix. M. Leon a, par ailleurs, souligné que la volonté et la détermination de la communauté internationale sera cruciale pour la résolution de la crise libyenne, appelant le concert des nations à présenter d'urgence une stratégie claire d'appui aux efforts du gouvernement d'unité nationale visant "à contenir et à éliminer la menace des groupes terroristes qui mettent en péril non seulement la stabilité de la Libye, mais également celle de la région et du monde".
Plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi et déchirée par des combats entre milices lourdement armées, la Libye est divisée entre deux autorités et confrontée à la montée en puissance du groupe Etat islamique (EI). Le pays compte actuellement deux gouvernements et Parlements rivaux: l'un à Tripoli sous la coupe de Fajr Libya, coalition de milices dont certaines islamistes, et l'autre à Tobrouk, dans l'est du pays, le seul reconnu par la communauté internationale.
Pour l'heure, seuls les représentants du parlement de Tobrouk ont signé un accord préliminaire de paix en juillet dernier. "Il serait vraiment dramatique que dans un moment où la Libye se trouve si proche d'un accord et les positions des deux parties sont si proches qu'on n'arrive pas à terminer cet accord", a souligné l'émissaire de l'Onu. Le gouvernement provisoire, qui siège à Tobrouk, a incité les différentes parties à présenter encore plus de concessions, puisque les pourparlers de Skhirat pourraient être la dernière chance pour réunifier les rangs des Libyens. Fin