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Des jeunes de l'opposition annoncent des marches pour des élections "transparentes"

Côte D'Ivoire - Societe
De jeunes se réclamant de la Coalition nationale pour le changement (CNC, opposition) ont annoncé jeudi des marches à compter du 10 septembre pour réclamer des élections "transparentes, libres, apaisées" à l'occasion de la présidentielle du 25 octobre en Côte d'Ivoire.

"La CNJC décide de prendre la rue le 10 septembre prochain pour contraindre Alassane Ouattara à discuter avec l'opposition significative, la Coalition nationale pour le changement (CNC) en vue d'élections apaisées", a déclaré devant la presse le président de la Coalition nationale de la jeunesse pour le changement (CNJC), Diéti Abraham.
"Nous allons le faire avec des moyens légaux jusqu'à l'obtention des conditions pour des élections transparentes, libres, apaisées et le respect scrupuleux de la Constitution", a-t-il ajouté.
Diéti Abraham, membre de la dissidence du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), a appelé à la mobilisation pour le succès de cette manifestation devant "contraindre Alassane Ouattara à la discussion avant l'organisation de toute élection présidentielle en Côte d'Ivoire".
La Jeunesse pour le changement "exige la libération de tous les détenus politiques, le retour des exilés, la refonte de la Commission électorale indépendante (CEI) et le respect scrupuleux de la loi fondamentale".
La CNC regroupe des leaders de l'opposition tels que Mamadou Koulibaly, ex président de l'Assemblée nationale et président du parti Liberté et démocratie pour la République (Lider), les dissidents du FPI mais également des cadres du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, principal allié du parti au pouvoir) tels le député Kouadio Konan Bertin et l'ex Premier ministre Charles Konan Banny.
Tous ces leaders sont candidats à l'élection présidentielle d'octobre face à Alassane Ouattara.
Lors du dépôt de son dossier de candidature lundi auprès de la Commission électorale indépendante (CEI), Mamadou Koulibaly avait annoncé des "sit-in, marches et plaidoyers" pour des "discussions franches" avec le chef de l'Etat Alassane Ouattara en vue de "remettre à plat" les institutions en charge des élections.
Mamadou Koulibaly avait remis en cause "les bases" de la CEI se disant "insatisfait" de sa composition mais également de la liste électorale, de l'utilisation que la CEI laisse faire des moyens de l'Etat par le candidat Alassane Ouattara.
De l'avis des leaders de la CNC et des "frondeurs" du FPI, la CEI, chargée d'organiser les élections, est "déséquilibrée" et "totalement à la solde" du pouvoir tout comme le Conseil constitutionnel, le juge des élections, dont le président est nommé par le chef de l'Etat.
En vue de l'élection présidentielle du 25 octobre, la CEI a été recomposée avec 17 membres dont un représentant du chef de l'Etat, quatre de l'administration, quatre des partis politiques au pouvoir, quatre de la société civile et quatre des partis de l'opposition.
Après plusieurs mois de tensions et de tractations, la CEI a été installée et a prêté serment devant le Conseil constitutionnel avec la participation des représentants de l'opposition. Fin